Les cours de philosophie et de citoyenneté ont débuté en primaire. Autrefois surnommés les cours de « rien », ils sont obligatoires depuis lundi dans le réseau officiel.
Ce tout nouveau programme a fait couler beaucoup d'encre. Pourtant, de nombreux parents en ignorent encore exactement le contenu.
"On va essayer de leur apprendre un maximum de choses, de développer leur curiosité pa rapport au monde qui les entoure, de les amener à réfléchir et développer leur esprit critique par différentes questions philosophiques: D'où vient-on? Qu'est-ce que l'univers? Qu'est-ce que l'amitié?", détaille Valérie Dubois, professeur de philosophie et de citoyenneté à l'école communale de Juslenville.
Ce cours est obligatoire à raison d'une heure par semaine. La deuxième heure restant au libre choix des parents : citoyenneté, religion ou morale.
"Moi, je suis une heure de citoyenneté et une heure de morale. C'est moi qui ai choisi. Je préférais faire un peu des deux, pour tester", explique Marceau Fettweis, élève en 6ème primaire à l'école communale de Juslenville.
0,97% des élèves ont 2h de citoyenneté à Verviers
La majorité des parents ont préféré conserver une heure de religion ou de morale. A Verviers, moins d'un pourcent des 1850 élèves ont pris une deuxième heure de citoyenneté. Ce « panaché » n'a pas simplifié l'élaboration des horaires. A Theux, ils n'ont pu être terminé que vendredi tant la tâche était complexe.
Aujourd'hui encore des questions subsistent. Notamment dans le chef des profs de religion et de morale, prioritaires pour donner ce cours s'ils ont suivi la formation de neutralité.
"Ils se demandent s'ils sont nommés pour la religion ou la morale, est-ce qu'ils gardent leur statut en donnant cours de citoyenneté alors que c'est un autre titre? Oui, bien sûr, tout ça est protégé dans une circulaire mais ce n'est pas clair dans leur tête, indique Michaël Henrard, coordinateur pédagogique de l'enseignement communal de Theux. J'espère qu'avec l'installation du cours, tout ça va pouvoir être réglé".
(A.M.)