Les cloches de la rentrée ont sonné et le travail a repris à l’école communale de Petit-Rechain et pourtant sa section maternelle risque de fermer ses portes à la fin du mois de septembre. Une situation inimaginable pour la ville et pour l’enseignante qui travaille là depuis 20 ans.
" On ne va pas dire qu’on ne s’y attendait pas, mais pendant des années tout allait très bien. C’est vraiment très triste d’en arriver là", explique l’enseignante Catherine Hauglustaine.
Il ne manque que 4 élèves
"Il nous manque 4 élèves avant la fin du mois de septembre pour garder cette section maternelle de l’école communale. Mais je reste positive et j’y crois vraiment", insiste Sylvia Belly l’échevine de l’Enseignement.
La cause, une certaine dénatalité en 2016 et un vieillissement de la population, mais qui heureusement commence doucement à s’estomper. Aujourd’hui la ville compte sur ces nouveaux jeunes arrivés pour sauver l’école cette année mais aussi dans les années à venir. "Le village va se repeupler et on compte vraiment sur cette jeune population pour garantir l’avenir de la section maternelle de l’école", explique encore l’échevine.
Une classe composite et tolérante
Une classe comme celle de madame Catherine a évidemment ses particularités, celle déjà d’être une classe composite qui permet à l’enfant d’évoluer encore autrement.
"L’avantage due la classe composite c’est que l’enfant apprend plus vite car il est tiré vers le haut par les plus grands. On est aussi une école très tolérante et nous accueillons des enfants différents. C’est positif pour eux mais ça l’est aussi pour les autres élèves", raconte madame Catherine.
L’école de Wanne, qui avait connu le même sort, a finalement pu être sauvée, celle de Sippenaeken est à deux doigts de réussir aussi. L’école de Petit-Rechain espère donc suivre le même chemin.