C’est devenu quasi une tradition au Collège Saint-Remacle de Stavelot! Chaque année, les élèves de rhéto créent une mini-entreprise. Une expérience qui leur permet d’approcher le monde professionnel et de concrétiser ce qu’ils ont appris au cours d’économie.
Ils ont 17 ans et depuis le mois d’octobre, ils ont lancé leur propre entreprise. Au travers de Lacetop, c’est nom, ils donnent une seconde vie à des lacets qui deviennent alors des portes clés, des cordons de pulls à capuche ou tout simplement de nouveaux lacets personnalisés. L’idée a germé à l’issue de plusieurs brainstormings et semble plaire. « Nous avons de nombreux retours positifs », explique Lydie Krickel, Administratrice-déléguée de Lacetop. « On salue l’originalité de notre produit. Les gens semblent apprécier le fait de personnaliser des lacets ».
Elle a tout d’une grande
Après avoir organisé une récolte de lacets au sein de l’école, l’heure est désormais à la transformation de la matière première. Ici, chacun connaît son rôle. La mini-entreprise, qui regroupe 17 élèves, fonctionne sur le même mode qu’une grande. « C’est vraiment une expérience incroyable. Nous ne savons pas encore tous ce que nous allons entamer comme études au mois de septembre. Du coup, ce projet nous permet d’avoir une bonne vision sur l’entreprenariat et le monde du travail », souligne Achille Koller, membre de la cellule marketing.
De multiples compétences
Dans cette aventure, les élèves sont soutenus et conseillés par leur professeur d’économie qui voit dans ce projet collectif une parfaite mise en pratique des matières apprises de manière plus classique au cours. « C’est vraiment l’occasion pour les élèves de sortir du cadre scolaire du cours d’économie », se réjouit Elodie Dauvillée, professeur d’économie au Collège Saint-Remacle. « Les jeunes peuvent concrétiser ce qu’ils ont pu apprendre durant les années précédentes. Créer et faire vire une mini-entreprise, cela demande des compétences dans le secteur économique mais pas uniquement. Et cela est très important aussi ».
Pour l’heure, les ventes vont bon train et les chiffres sont bons. Les jeunes devront dresser le bilan comptable final de leur mini-entreprise à la fin du mois d’avril. En attendant, Lacetop poursuit tranquillement sa route. (M.L.)