Ce vendredi matin, la ministre de l’Enseignement Marie-Martine Schyns a rencontré son homonyme, Marie-Martine Schyns, institutrice maternelle à l’école communale de Bilstain.
Ça, c’est pour le clin d’oeil.
Mais il ne faudrait pas limiter cet échange à cette anecdote. Cette visite sur le terrain est une manière pour la ministre hervienne de découvrir les projets pédagogiques de l’école mais aussi de prendre connaissance des expériences et des inquiétudes des enseignants.
Comme d’autres institutrices, Marie-Martine Schyns s’inquiète pour sa pension. Et les échanges musclés par presse interposée cette semaine entre la ministre de l’Enseignement et son homologue des pensions ne l’ont pas rassurée. "Il y a eu beaucoup de réformes, indique l’institutrice de Bilstain. Sur 5 ans, il y a eu deux réformes. Voilà 5 ans, on avait la pension à 55 ans. J’espérais l’avoir à 58 à quelques mois près. Maintenant, c’est reporté. Le problème, surtout au niveau des maternelles, c’est que c’est quand même un métier lourd. C’est quand même physique".
"Aujourd’hui, il y a en débats à la Chambre la question du rachat des années d’études, ça c’est un point, indique la Ministre. Et, ce qui a déjà été annoncé par le ministre, c’est qu’on allait avoir un calcul différent de la pension, en 60ème et non plus en 55ème. Et cette différence de calculs va faire en sorte qu’il y aura des départs plus tard à la pension. Donc forcément, c’est une source d’inquiétudes pour nous. Maintenant, le Ministre Bacquelaine, s’il nous annonce qu’il va revoir ce calcul ou qu’il nous annonce que, par exemple, la pénébilité la fonction va être prise en compte, je serais la première à m’en réjouir mais pour le moment, ce n’est pas le cas".