C’est donc la rentrée ce lundi 29 août ! Mais pas dans tous les établissements scolaires de l’arrondissement de Verviers. En Communauté germanophone, le rythme scolaire n’a pas changé. La rentrée scolaire est donc toujours fixée au 1er septembre.
Alors qu’ailleurs, les écoles fourmillent de bambins, à l’Athénée César Franck, pas un cri, pas un bruit. Poussé certaines portes, ça s’active. Des professeurs préparent la rentrée, car, ici, à La Calamine, elle n’a pas encore démarré.
« Dans la Communauté germanophone, rien n’a changé, nous préparons ce lundi l’année comme d’habitude », explique Michael Vahlefeld, le directeur de la Section fondamentale à l’Athénée César Franck.
Compliqué pour certains professeurs
Le casse-tête est pour les parents qui ont à la fois des enfants dans une école francophone et dans un établissement germanophone. Ou certains professeurs, car les congés ne tombent plus tous en même temps.
« Pour les collègues francophones, ça change. Pas mal d’entre eux ont leurs enfants à l’école à Welkenraedt. Au mois de mai et au mois d’avril, soit professeurs seront à l’école et les enfants à la maison, soit l’inverse", observe le directeur calaminois.
La Communauté germanophone va-t-elle aussi changer de rythme scolaire?
La ministre germanophone de l’Enseignement, Lydia Klingenberg, compte sonder les parents, les profs et la société civile sur la possibilité de suivre ou non le nouveau rythme scolaire francophone. Les directeurs ont déjà été interrogé sur la question au printemps dernier.
« Personnellement, la Belgique est un pays tellement petit que je ne comprends pas. Soit on a trop d’argent, soit on est con, stipule Michael Vahlefeld, directeur de la Section fondamentale à l’Athénée César Franck.
Il faut, selon lui, le même calendrier de part et d’autre la frontière linguistique: "Si les études disent que c’est mieux pour l’enfants alors, on est pédagogue, d’abord pour l’enfant. On organise une école autour de l’enfant, ce n’est pas l’enfant qui doit s’adapter à l’école".
Aurélie Michel