La rentrée scolaire approche à grands pas et les écoles sinistrées lors des inondations sont toujours à pied d’oeuvre. A Limbourg, l’heure est encore aux travaux et aux aménagements mais elles devraient accueillir les élèves le 1er septembre.
Dans moins d’un mois, vos enfants rentreront à l’école. Avec les inondations, certaines ont été fortement touchées comme ici à l’école Duc de Malborough. L’implantation des maternelles a été complètement ravagée. Pour ce qui est celle des primaires, seule les classes du rez-de-chaussée ont été touchées, mais c’était sans compter l’aide d’une quarantaine de parents et de bénévoles qui sont venus les nettoyer. Les petits côtoieront alors les grands dès le 1er septembre.
"Notre objectif est de rouvrir le 1er septembre. Au niveau de l’école maternelle, les dégâts sont très importants et nous avons opter pour le fait de rapatrier les maternelles ici dans les bâtiments du primaire où nous avons suffisament de locaux et nous mettront les maternelles au rez-de-chaussée et toutes les classes primaires seront à l’étage. Nos bâtiments ici permettent d’entrevoir une rentrée le 1er septembre dans les meilleures conditions", analyse le directeur de l’école Duc de Marlborough, Stéphane Kariger.
Il reste encore pas mal de choses à faire, déshumidifier les classes, les renettoyer, commander tout le matériel, les bancs, les chaises, et autres fournitures scolaires. Mais pour le directeur, c’était important d’accueillir les enfants à partir du 1er septembre, tout en sachant qu’ils seront bien présents à la rentrée !
"Les parents sont forts attachés à l’école. J’ai contacté beaucoup de parents qui avaient été sinistrés mais ils comptent quand même faire les déplacements et que leurs enfants continuent leur scolarité ici à l’école. Je crois que les enfants ont vécu des moments très difficiles, beaucoup sont venus voir l’école avec leurs parents. Ils ont été très choqués et je crois que pouvoir les rassurer, pouvoir leur montrer que le 1er septembre, les classes seront prêtes et qu’on va passer une bonne année, essayer de d’oublier tous ces évènements dramatiques, je crois que c’est la meilleure chose à faire", explique le directeur.
Quelques mètres plus bas, l’école Notre-Dame n’a pas été épargnée non plus. Le rez-de-chaussée a également été ravagé, mais les bénévoles et les enseignants ne sont pas rester les bras croisés.
"On a d’abord constaté les dégâts et puis on s’est retroussé les manches avec énormément de gens qui sont venus nous aider. Dans un premier temps, on a tout vider, tout jeter. Puis il a fallu nettoyer et trouver des idées pour préparer la rentrée. On a condamné le rez-de-chaussée et on a réussi à créer une "école bis" dans tous les petits locaux, les locaux qui se trouvaient dans les étages. A l’heure actuelle, on a réussi à aménager plus ou moins les classes. Il reste encore un peu de mobilier à trouver et puis à préparer tout le matériel qu’on a perdu. Mais on est en bonne voie pour accueillir tous nos élèves", se réjouit Laurent Hoffer, directeur de l’école Notre-Dame.
Une cour remplie de fleurs
Le directeur a lancé un appel aux enfants et aux parents, pour qu’ils puissent participer à la reconstruction de leur école et la rendre un peu plus belle.
"Je vais reprendre la phrase qu’une enseignante m’a donné, c’est "La Vesdre nous a emporté notre école et on ne veut pas que la Vesdre emporte le sourire des enfants." Donc on appelle tout le monde à faire des dessins de fleurs pour décorer toutes les barrières qui sont ici et qui ne sont pas belles pour la cour de récréation qu’on venait justement d’aménager et de décorer. On aimerait bien que cette cour devienne colorée et joyeuse."
Une boite est disponible dans la cour de l’école pour y déposer les dessins, mais vous pouvez les accrocher vous même dès maintenant et ainsi rendre la rentrée scolaire assez particulière cette année, bien plus agréable.
