Le smart farming, ou les nouvelles technologies appliquées à l’agriculture, en français, c’est l’avenir de nos fermes. Entre la traite automatisée et le robot pousseur de foin, c’est l’agriculteur lui-même qui gère son exploitation, à distance s’il le veut. Reportage dans les pas d’étudiants de l’IPEA de La Reid, en visite dans une ferme connectée de Faymonville.
"C’est beaucoup plus souple, plus flexible. Le matin, quand je me lève, je regarde sur mon smartphone si tout se passe bien dans l’étable", sourit Paul Stoffels, exploitant d’une ferme au milieu des champs à Faymonville, exploitation de vaches laitières, bio. "Il y a la traite automatisée, où les vaches viennent quand elles veulent, le robot poussoir de foin, l’alimentation contrôlée, etc." Une ferme connectée donc, depuis près d’un an, quand Paul Stoffels a fait construire son étable selon des plans bien définis pour mettre en place ces nouvelles technologies.
L’occasion pour des élèves ouvriers agricoles de 6ème année de l’IPEA de La Reid de rendre une visite sur site, après avoir reçu une formation en classe de la part de la firme Delaval, qui développe ces systèmes connectés pour les fermes.
"Il faut vivre avec son temps, j’avais déjà vu le système de traite automatisée, mais pas les autres systèmes. C’est un plus pour l’agriculteur, qui gagne en qualité de vie", explique Théo, en 6ème à l’IPEA. Raphaël, lui, y voit l’avenir de l’agriculture, "même s’il peut y avoir des inconvénients, mais il faut faire avec, les exploitations sont de plus en plus grandes, il faut pouvoir gérer tout cela."
Sans être une révolution, le smart farming simpose depuis quelques années dans les fermes de notre arrondissement - cela se fait aussi au bénéfice des bêtes, qui sont libres de leurs mouvements, et même contrôlées en permanence, pour leurs chaleurs, l’approche des vêlages, la qualité et la quantité de lait produit, ou encore une éventuelle maladie qui peut être détectée très rapidement. (O.T.)