Défi linguistique accompagné d’une touche d’originalité, voilà ce qui définit le « Défi-langues ». Que ce soit pour présenter une cloche ou un nain de jardin à la manière d’un télé achat, les étudiants sont ravis d’avoir participé au concours qui est pour eux un bon moyen de tester leur niveau de langue mais aussi de s’amuser. « Passer une journée dans une autre école, s’amuser, tester notre niveau de langue et voir ce qu’un jury va nous dire par rapport à notre niveau de langue et surtout s’amuser » déclare Marie Fillée, étudiante en dernière année à l’Athénée Royal de Visé.
Challenge qui associe l’économie aux langues étrangères
Créé par un professeur de la haute école, le but du concours est de permettre à des rhétoriciens de la région verviétoise mais aussi de la communauté germanophone de pratiquer les langues dans un aspect économique. « Le concours a été créé il y a 11 ans, lorsque j’étais professeur de langues à la Haute Ecole. L’idée était de permettre aux jeunes de travailler leurs langues et de se mettre face à un défi linguistique hors du contexte des cours. On voulait leur permettre de travailler cet axe là sans être vraiment en classe et avec un axe plus économique, business, marketing, présentation de produits qui colle avec la réalité de notre formation. Le deuxième objectif est aussi de permettre à des rhétoriciens de se frotter pour une première fois aux exigences du monde de l’enseignement supérieur » ajoute Cécile Dessart Directrice de section et créatrice du « Défi-langues ».
Exercice mélangeant créativité et travail en duo
Le concours, qui est une occasion de promouvoir la formation Management assistant de l’HELMo Verviers, a eu lieu durant toute la journée dans les locaux de la haute Ecole. « Ils viennent le matin pour passer toute une journée dans l’enseignement supérieur. Nous leur demandons de tirer un objet au sort, qui a été choisi parmi une liste d’objets un peu insolites du quotidien. Ils doivent promouvoir cet objet donc créer véritablement un mini-spot publicitaire qui aura une durée de cinq minutes. Comme il s’agit d’un concours en duo, les deux interlocuteurs vont se partager le temps de parole de manière équitable. C’est un véritable exercice de prise de parole en public que nous leur demandons, quelque chose de pas trop cadré mais où ils doivent vraiment lâcher prise » termine Cécile Longree, Responsable du « Défi-langues ».
Véritable succès, le « Défi langues » a présenté cette année un nouveau prix, celui du public. Il a permis à celui-ci d’exprimer son avis à coté de celui des nombreux experts qui étaient présents. (Lise Houtain)