Ce mardi, les élèves de 6ème et 7ème de l’Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts étaient de retour à l’école. Hier, ils avaient cours à la maison. Comment se passe concrètement cette alternance entre cours présentiel et cours à distance ? Plutôt bien apparemment à Trois-Ponts. Les élèves sont ravis de ce maintien d’une présence en classe. Leurs professeurs aussi.
Une classe de secondaire à l’Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts... Une autre, au même moment. Le contraste illustre parfaitement la réalité du système hybride mis en place dans les écoles secondaires. Les élèves sont de retour sur les bancs de l’école à 100% en première et deuxième année. Pour les autres, c’est 50% en présentiel, 50% à distance.
Dans ce cadre imposé, chaque école s’organise comme elle le souhaite. A Trois-Ponts, on a opté pour faire venir les élèves un jour sur deux dans l’établissement. Pour maintenir un rythme et un lien avec les élèves.
"Rassurée de pouvoir voir mes élèves un jour sur deux"
"Hier, j’ai eu cours avec les troisième et quatrième, explique Fabienne Meyer, professeure de math et de gestion à l’Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts. J’ai pu leur donner des explications théoriques, leur donner des exercices à faire à domicile pour aujourd’hui puisqu’aujourd’hui, ils ne sont pas là. Et je travaille de la même manière avec mes 6ème et 7ème qui sont là aujourd’hui. Et donc, c’est vrai que ça m’a vraiment rassuré de pouvoir les voir et eux aussi"
"A distance, après un quart d’heure, on est déjà un peu à l’Ouest"
Florence Lamborelle est élève en 6ème Technicien industrie alimentaire à l’Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts. Elle est satisfaite de ce système hybride. Elle craignait d’avoir cours à distance en permanence: "A distance, après un quart d’heure, on est déjà un peu à l’Ouest. On est chez soi donc, on ne se croit pas comme en vacances, mais presque. Rester sur les ordinateurs, 8h par jour, c’est très fatiguant. C’est bien de faire encore des cours à l’école parce que cela tient vraiment les élèves".
Les cours à distance ont aussi du positif
Ces nouvelles mesures ont demandé à l’école de se réorganiser à nouveau entièrement. Une énième fois depuis mars. Des chamboulements qui ne ménagent pas la directrice.
"Je ne vois pas que du négatif non plus dans le distanciel, précise Marie-Thérèse Paquay, directrice Institut Saint-Joseph de Trois-Ponts. Cela permet aussi aux élèves de travailler en autonomie. Ils vont être obligés d’être plus autonomes et ça c’est important. Une deuxième chose, c’est que je crois que cela va augmenter les compétences numériques de tout le monde, aussi bien des élèves que des professeurs".
Une des difficultés de ces cours à distance reste la connexion internet des élèves dans ces zones rurales et leur équipement informatique. (Au.M)