A l’entrée de Spa, l’ancien Grand Hôtel Britannique accueille depuis 60 ans un internat pour 160 garçons. Non loin de là, les filles les plus jeunes, une quarantaine, sont logées à la Villa Blanche tandis que celles inscrites de la troisième à la septième année se trouvent à l’hôtel didactique situé au sein de l’école d’Hôtellerie. Ces trois implantations seront bientôt regroupées en une seule. Avec la même capacité d’accueil : 220 élèves.
"Il y a une possibilité d’accueillir 220 enfants, primaire et secondaire, dans les différents sites. Je voulais maintenir cette capacité. Nous avons débloqué 8 millions d’euros avec le gouvernement inscrits dans le budget de cette année. Avec évidemment des travaux qui seront terminés sans doute en 2023", explique Marie-Martine Schyns, Ministre de l’Education.
Sur le site de l’Ecole d’Hôtellerie, le confort des étudiants et de l’équipe pédagogique a déjà été amélioré avec des travaux qui ont permis de rationaliser les espaces tout en réduisant les coûts énergétiques. Question : que va-t-il advenir du Britannique et de la Villa Blanche ? Deux bâtiments qui ont une valeur architecturale et patrimoniale importante. Ils seront mis en vente. Mais avant cela, ils seront toujours évidemment bien entretenus.
Le Britannique et la Villa Blanche en vente
"Les élèves vont rester dans les différents sites qui seront entretenus. C’est nécessaire pour maintenir la qualité des infrastructures. Des interventions ont encore été récemment effectuées sur la clôture et à la toiture. La Fédération Wallonie-Bruxelles maintient ces bâtiments même si la volonté est à terme de tendre vers plus d’efficacité avec le rassemblement en un seul lieu pour accueillir toujours cette même capacité d’accueil au niveau des élève", poursuit la Ministre.
Depuis quelques années, les internats connaissent un vrai succès. Les places y sont chères et les jeunes les fréquentent le plus souvent par véritable choix plus que par obligation. C’est une formule qu’ont choisi de suivre pas moins de 9600 élèves dans les 131 internats que compte la Fédération Wallonie-Bruxelles. (Manu Yvens)