À Welkenraedt, on a trouvé la parade pour lutter au mieux contre les dépôts sauvages. Il y a presque 6 ans maintenant, deux agents communaux ont développé un réseau d’une quarantaine de caméras de surveillance propre à la commune. Si la commune ne peut se permettre de suivre les moindres faits et geste 24/24h. Ce système lui permettait de rendre la vie des gens plus agréable sans faire de voyeurisme. Depuis aujourd’hui, ce système permet d’aller plus loin puisque la police, y aura désormais accès de façon permanente. "La commune a des compétences environnementales. Les délits environnementaux peuvent être directement traités par la commune via des amendes administratives. Ce qui est judiciaire, par contre, devait être traité par la police. Il me semblait donc essentiel de mettre à disposition notre matériel", explique Jean-Luc Nix.
Cette vue d’ensemble permet non seulement à la police d’agir de manière quotidienne mais aussi lors de gros évènements. Le plus de ce système welkenraedtois? ce sont ces caméras mobiles qui peuvent s’installer à n’importe quel endroit. "C’est un système de caméras qu’on a développé. Ce n’est pas extraordinaire au niveau technologique mais cela fonctionne très bien. Un simple pied en béton, un mat, un jeu de batterie, une antenne, un panneau photovoltaïque pour recharger le cas échéant et la fameuse caméra", explique Najib El-Brahmi, l’employé du service de police administrative.
En plus d’être peu onéreux, le système qui fonctionne par réseau Hertzien fait son effet. Plusieurs communes de l’arrondissement, comme Olne, Limbourg, Verviers ou encore Aubel ont marqué leur intérêt. Ce qui profiterait à tout le monde. "On est avec 40 caméras sur un budget de 25 à 30.000€. Je pense que c’est complètement accessible à l’ensemble des communes pour régler quelques petits délits qui énervent le citoyen", ajoute Jean-Luc Nix. Pour la police, ce serait clairement un plus. " Pour nous, c’est la deuxième commune qui est équipée de matériel performant. On constate qu’on est aidé par ce matériel. Si d’autres communes veulent faire de même, on est évidemment preneur. Cela nous permet de solutionner de nombreuses situations", conclut Vincent Corman, le chef de corps de la zone de police Pays de Herve.