Qu’il pleuve, qu’il neige ou qu’il vente, hors de question pour le Verviétois Patrick Duret de laisser traîner un seul déchet par terre. Faire de Verviers une ville propre et surtout plus conviviale est devenu sa raison de vivre. Chaque jour, il arpente une vingtaine de rues à la recherche du moindre mégot. Il espère que d’autres citoyens suivront ses actions afin de rendre à Verviers sa splendeur d’antan.
« Je commence déjà très tôt, vers 7h30. Des fois, je fais ça jusque 22 h, par n’importe quel temps. Et je constate aussi que certaines personnes se sont sensibilisées et qu’elles commencent d’elles-mêmes à vouloir ramasser les déchets. Il y a aussi de plus en plus de sourires et de belles réactions de la part des citoyens », explique-t-il.
En moins de deux mois, le Verviétois a déjà parcouru des centaines de km à bord de sa voiturette électrique. Au point de parfois tomber en panne en plein milieu de la Ville. « Je suis arrivé à presque 300 km sur deux mois et demi, juste pour faire plaisir à la Ville et essayer de sensibiliser le plus de personnes. Je veux aussi montrer que mon handicap n’est pas un frein, que du contraire. Il est temps de montrer qu’on a besoin d’une ville propre ».
Il n’est pas le seul !
Patrick Duret s’est d’ailleurs trouvé une bande de copains avec qui il arpente les rues de la Verviers. Pour eux, nettoyer, c’est enlever une bonne dose de stress aux citoyens. « Je trouve vraiment, en réalité, c’est mon credo, que quand la ville est propre, c’est mieux pour les gens. Il y a moins de stress, moins de problèmes, c’est sympa », explique Peter Oorlynck.
Chaque jour, ils ramassent des dizaines de sacs de crasses quand il ne s’agit pas de matelas ou de gros dépôts clandestins. La bande de copains ne veut absolument pas voler la vedette aux ouvriers communaux qui luttent aussi pour la propreté de la ville. Ils se considèrent plutôt comme la cerise sur le gâteau. (OG)