Il y a du soleil. Mais ne vous y trompez pas : le thermomètre affichait encore -3° degrés ce mardi après-midi à Dison. Des températures en dessous de zéro qui n’empêchent pas les laveurs de voitures de travailler.
"Ce sont les mains surtout, explique Sabawoon Shinwari, laveur de voiture à Dison. Comme on travaille avec de l’eau, ça gèle et c’est très difficile. Les doigts surtout".
"On regarde toute la semaine la météo. On voit quand il va faire froid. Parfois, cela nous fait peur quand même", continue Sabawoon Shinwari.
La dernière vague de froid remonte à 2012
La vague de froid annoncée cette semaine par l’IRM, l’Institut royal météorologique, n’est pas de nature à le rassurer. La dernière qu’a connu le pays remonte à 2012. On parle de vague de froid lorsque les températures sont négatives 5 jours durant avec trois nuits d’affilée ne dépassant pas les -10 degrés. Cette succession de nuit glaciales, même les légumes d’hiver ne pourront pas le supporter.
"On croise les doigts"
"On est un peu coincé. On espère que nos cultures vont tenir. On met des couvertures flottantes. On ferme bien nos serres mais on n’a pas vraiment de solution. Certains maraîchers utilisent des canons à chaleur mais le coût est énorme pour chauffer de tels volumes donc on croise un peu les doigts", signale Tom Wintgens, maraîcher au Potager Saint-Germain.
Couper pour sauver la récolte de certains légumes d’hiver
Depuis hier, c’est le rush dans le potager de Pepinster : rutabaga et radis, planté dans le champs ont été coupé et mis au frigo pour sauver la récolte.
Toujours sur pied, les choux de Bruxelles sont gelés. Si le soleil les réchauffe, il n’améliore pas pour autant la situation car la succession de chaud-froid n’est pas favorable non plus aux végétaux. (Au.M)