Voilà quatre ans que Michel Vanderschaeghe a pris sa retraite mais, pour ce Stavelotain pur jus, il n’était pas question de ne plus s’intéresser à l’histoire de sa ville. Celui qui fut durant 33 ans le responsable du Fonds régional de la bibliothèque publique de Stavelot caressait le rêve de publier une chronique écrite par un autre Stavelotain, Joseph Gillet. C’est chose faite, « Stavelot au 18 e siècle » vient de sortir de presse.
Dans ce nouvel ouvrage de 378 pages, Michel Vanderschaeghe ne s’est donc pas contenté de retranscrire la chronique publiée dans le journal local "L’Annonce". Il l’a abondamment illustrée en puisant dans sa collection de photos, de cartes postales et de documents anciens sur la cité de Saint-Remacle. Il lui a aussi et surtout adjoint plus de 500 notes éclairantes et explicatives poursuivant ainsi le travail de Joseph Gillet qui, comme lui, était un fin observateur de la vie locale.
Le 18e est un siècle clé dans l’histoire stavelotaine. Le 4 octobre 1689, les troupes de Louis XIV, roi de France, ravagent et incendient la ville. Seuls les édifices religieux, dont l’abbaye, sont épargnés. Commence alors la reconstruction d’une ville dont de nombreuses traces subsistent encore à l’heure actuelle.
Avec « Stavelot au 18e siècle », Michel Vanderschaeghe publie son 7e livre sur l’histoire de Stavelot et sans doute pas le dernier.
B. Lousberg