Un réfugié palestinien jugé pour des incidents au Centre Fedasil de Spa

|

A peine arrivé au Centre Fedasil de Spa, le 6 septembre dernier, après un séjour de quelques jours au Petit Château, un réfugié palestinien, âgé de 30 ans, venant de Gaza, crée un incident.  C’est qu’il  n’est pas content de se retrouver à Spa alors qu’il avait exigé d’être transféré à Anvers ou à Malines, là où il avait des connaissances.  Se plaignant de douleurs au genou, il est immédiatement transféré à l’hôpital, d’où il rentre tardivement. Il ne reste plus qu’un lit superposé à lui attribuer, ce qu’il refuse, exigeant une chambre seul. Amené à l’infirmerie, il exige à nouveau d’être transféré à Anvers sinon il mettra le feu au centre. Et de piquer une colère noire en cassant tout dans le bureau, menaçant une membre du personnel de la couper en deux.  A une autre femme, il promet de l’écraser la tête avec les pieds !

En une dizaine de jours, plusieurs incidents du même type nécessitent l’intervention de la police. Finalement, il est arrêté et jeté en prison.

C’est toujours détenu depuis deux mois maintenant qu’il comparaît devant le tribunal correctionnel, où il est poursuivi pour menaces de mort envers trois agents du Centre ou d’attentat criminel. « Non, je n’ai  jamais menacé personne ni rien cassé. Je n’ai jamais rien fait d’autre que de demander mon droit ! Ils étaient irrespectueux avec moi ! Moi, depuis que je suis tout petit, je respecte la loi. Pourquoi aurais-je menacé ou cassé quelque chose alors que la Belgique m’a ouvert les bras ? C’est le responsable du centre qui n’a pas été correct » dit-il en se plaignant d’avoir été maltraité et victime de racisme ! 

" Lui, maltraité ? Alors qu’il a été pris en charge par l’hôpital dès son arrivée ?  Dès le départ, il a créé incidents sur incidents, il est arrivé de mauvaise volonté et avec des prétentions exagérées » proteste le ministère public. Et de fustiger des propos qui dépassent l’entendement pour un personnel travaillant déjà dans des conditions difficiles, une absence de remise en question et une victimisation évidente. Et de réclamer 10 mois de prison ferme.

Son avocate est quelque peu embarrassée pour réclamer son acquittement, ou alors une suspension du prononcé. «  Il y a eu des couacs dans le traitement administratif de son dossier, on peut comprendre qu’il se  soit énervé. ». Jugement à quinzaine. (L.B.)

Recommandations

Image
Rodt: « mush for fun » ou quand les chiens de traineaux font le spectacle

Rodt: « mush for fun » ou quand les chiens de traineaux font le spectacle

Image
Rôles et carnaval font bon ménage à Jalhay!

Rôles et carnaval font bon ménage à Jalhay!

Image
Suspension du prononcé pour une tentative de meurtre sur son compagnon

Suspension du prononcé pour une tentative de meurtre sur son compagnon

Image
La grève au TEC Liège-Verviers se poursuit !

La grève au TEC Liège-Verviers se poursuit !

Image

La situation infirmière toujours plus critique.

Image
Malmedy : il rêvait de devenir agriculteur, aujourd'hui il est à bout

Malmedy : il rêvait de devenir agriculteur, aujourd'hui il est à bout

Image

Ce père de 7 enfants risquait 5 ans de prison pour le viol d’une enfant de 13 ans : il écope de 40 mois avec sursis

Image

Une chandeleur gourmande à l'école Sainte-Marie à Heusy

Image

Les voisins veillent dans le quartier des Boulevards, à Verviers

Image

Des dealers qui ne se considèrent pas comme des dealers

Image

Grand déménagement pour l’ASBL Entraide les Galapias

Image

Vincent Van der Weide : " Dans nos bus, on travaille la peur au ventre "

Image

150 kms à travers les Fagnes en voitures décapotables d'avant 1931 !

Image

La passerelle "Fil de fer" enfin sécurisée entre Verviers et Dison

Image

Des agriculteurs de trois pays manifestent à Steinebrück