Est-ce le bout du tunnel pour deux dossiers qui tardent à se concrétiser à Lierneux ? En adoptant le plan d’investissement communal (PIC) hier soir, le conseil communal a donné sans doute la dernière impulsion nécessaire pour que le CPAS soit logé à l’avenir dans de meilleures conditions. Actuellement, le personnel occupe le troisième étage de l’administration communale mais à terme, il devrait déménager dans un nouveau bâtiment qui sera érigé à quelques mètres de là. « Après la perte de subside de 250 000 euros l’année dernière, nous avons décidé de reprendre le dossier à zéro et de l’inscrire dans un nouveau PIC », explique le Bourgmestre André Samray qui, si le PIC est accepté, pourra compter sur 60% de subsides pour mener à bien cet important chantier dont le coût avoisinerait les 600 000 euros. Le complexe pourrait aussi accueillir la cuisine servant pour la préparation des repas à domicile ainsi qu’une salle dédiée à des activités pour les aînés.
Dénouement en vue également pour les habitants d’Arbrefontaine qui, depuis plus d’un an et demi, doivent subir les désagréments du chantier de la rue du Calvaire. Cette artère n’aura jamais aussi bien porté son nom avec les eaux qui dévalent en cas de fortes pluies. Adjugé en 2016, le chantier de réfection avait été intégré dans l’ancien Plan communal d’investissement (PIC) 2014-2017, afin de bénéficier de subsides wallons de 50 %. Des imprévus sont ensuite apparus avec des suppléments non prévus qui ont conduit la commune de Lierneux à mettre fin au marché et à se retrouver en justice avec l’auteur de projet. « Avec le bâtiment du CPAS, c’est notre dossier prioritaire. En l’inscrivant dans ce nouveau PIC, nous avons l’espoir d’obtenir 60% de subsides également ». Désignation d’un auteur de projet, relance du marché, le chemin est certes encore long mais le Bourgmestre a fait la promesse aux habitants du village de finaliser ce chantier.