Un mois sans supermarché? Les conseils d'Yvette

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Après le mois sans alcool, place au mois sans supermarché. Dès ce 1er février, le challenge est de s’alimenter durant un mois sans mettre un pied dans un supermarché mais en optant plutôt pour des alternatives locales et durables. Yvette y arrive pratiquement depuis 3 ans. Cette habitante de Thimister nous livre quelques astuces.

Chaque semaine, Yvette reçoit les produits qu’elle a commandé pour sa semaine via le Groupement d’achat collectif de Thimister. Bien sûr, cela demande un peu d’organisation. Il faut au préalable lister les produits dont on aura besoin.

Mais cela lui permet de favoriser les producteurs locaux et de consommer de façon durable à moindre coût.

Pour s’alimenter, elle dépense 8 euros par personne par jour

"En faisant une liste, on achète moins de choses. En privilégiant les producteurs locaux, l’équitable, le bio quand c’est possible, je suis à 8 euros par personne par jour", explique Yvette Waucomont.

Le prix, c’est en effet parfois un argument pour privilégier les supermarchés...

"On doit toujours se méfier du "pas cher". La course aux promotions et aux prix les plus bas, c’est une autre chose que je n’aimais pas dans les supermarchés. Pourquoi et comment arrivent-ils à ces prix-là? Celui qui fabrique les produits est-il rémunéré correctement?", signale Yvette Waucomont, bénévole au magasin « Nos Racines ».

Dire aux grandes surfaces que les citoyens ne sont pas d’accord avec leur politique de prix qui écrasent les petits producteurs ou le suremballage, c’est un des objectifs de « Février sans supermarché ». L’idée de ce défi est aussi de soutenir les épiceries de quartier, les commerces indépendants ou les petits producteurs et de réapprendre à n’acheter que l’essentiel.

Privilégier les magasins de quartier ou marchés locaux

Ici, à "Oxfam-Nos Racines" où Yvette est bénévole, pas en effet de centaine de produits ménagers différents, juste le nécessaire. Chaque produit est choisi avec soins par l’équipe et les bénévoles. Rassembler différents producteurs dans un même lieu permet de gagner du temps tout en adoptant des habitudes plus durables. D’autres magasins similaires existent un peu partout dans l’arrondissement. Les marchés locaux peuvent représenter aussi une bonne alternative.

Et pourquoi profiter de ce mois de février pour penser à aménager un coin potager où l’on pourra bientôt semer et planter ? Yvette et son mari s’y sont mis depuis de nombreuses années. Et là aussi ils sont ravis de ce choix. (Au.M)

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