Voilà une dizaine d’années que Nicolas Bertrand fait partie de la troupe de La Royale Aurore mais cette fois, il ne sera pas sur scène mais dans la salle. Car c’est lui qui est l’auteur de cette nouvelle création et il veut ressentir, parmi les spectateurs, comment cette première va être accueillie.
Et cette pièce est en wallon !Nicolas Bertrand n’a jamais pris de cours mais le wallon fait partie de son quotidien. A Ster-Francorchamps, la langue wallonne est loin d’être tombée dans l’oubli.
Le sujet de la pièce lui est dans l’air du temps puisqu’il est inspiré d’une émission de téléréalité, L’amour est dans le pré.
Et puis parce que dans la troupe de la Royale Aurore, les générations se côtoient avec harmonie, il était important pour le jeune auteur d’avoir l’aval de son aîné, l’un des plus prolifiques auteurs de pièces du village, Raymond Thomas.
Nicolas Bertrand poursuivra-t-il l’écriture de pièces en wallon ? A voir quand le stress de la première sera passé ! (B.L.)