Le dernier budget de la majorité MR – LB / Ensemble voté hier soir à Stavelot (11 voix pour de la majorité et 5 abstentions du cdH) laisse apparaître un boni à l’exercice propre de 535 545 €. A la lecture du service ordinaire, le Bourgmestre en charge des finances Thierry de Bournonville a insisté sur « la maîtrise de la masse salariale (augmentation de 2,28%) malgré le futur engagement de 5 mi-temps pour la nouvelle crèche communale de 36 lits qui ouvrira ses portes au 1er septembre prochain. Les frais de fonctionnement (+ 0,19%) sont stables. Quant à la dette, si elle augmente (+ 9,34%), c’est en raison de ces 5 engagements mais aussi des travaux effectués à la nouvelle école de Francorchamps ».
Le budget extraordinaire prévoit 1 156 171 € d’investissements pour des dépenses dite habituelles comme l’entretien de voiries (250 000 €) et des travaux forestiers (35 000 €). 100 000 € (avec des subsides pour 50 000 €) sont prévus pour des travaux à effectuer à la Maison Hastir, l’une des plus anciennes maisons de Stavelot que la majorité souhaite sauvegarder. On notera encore 110 000 € pour la réfection du toit de l’église de Francorchamps, 50 000 € pour la verdurisation de la Place 18 décembre 1944, 30 000 € pour l’achat de caméras de surveillance ou encore 20 000 € pour des radars préventifs.
Dans les nouveaux projets, 1 million € sont inscrits au Plan d’investissement Communal (PIC) 2017-2018 avec un montant de 178 525 € pris en charge par l’AIDE pour l’égouttage de la Rue Léon Crismer et la Roiute de Challes.
Déficit inquiétant du dispensaire de soins
L’intervention communale pour le CPAS est elle de 1 218 825 € (+ 0,9%). Mais c’est le déficit récurrent du dispensaire de soins qui inquiète le plus les autorités communales et qui imposent une réflexion à mener dès 2018. « Par rapport à 2012, la perte est cette fois de 40 000 € qui s’explique par l’arrêt du service radiologie il y a plus ou moins deux ans et le déménagement du Laboratoire il y a un an ». Quant à la polyclinique établie dans le bâtiment du CPAS de Stavelot, les autorités espèrent toujours établir un partenariat avec un promoteur privé qui l’affecteraient à une surface commerciale, des magasins de détail, des logements, des bureaux, etc. et peut-être aussi un centre médical qui verrait le retour de la polyclinique et du laboratoire.