Dans le cadre du festival Vacances Théâtre Stavelot qui se déroule actuellement, les jeunes ont l’opportunité de participer à des stages. C’est le cas cette semaine où une dizaine de comédiens en herbe s’initient au théâtre. Ils y découvrent tout un panel de techniques théâtrales.
Le jeu des injures, c’est sans doute l’un des exercices d’échauffement préférés des jeunes. Le but est simple et compliqué à la fois: il faut s’insulter mais sans prononcer le moindre gros mot.
La scène se déroule sous le regard bienveillant et attentif de Colette Régibeau. Durant 4 jours, l’animatrice-formatrice emmènera les jeunes à la découverte de plusieurs techniques théâtrales. "Nous allons d’abord apprendre à être à l’aise avec son corps, avec son partenaire, avec le regard etc." nous explique Colette Régibeau. "Nous allons également travailler sur des petites mises en scène. Cette année, nous avons aussi axé le stage sur le costume, le maquillage et la scénographie (...)".
Boute-en-train ou timide
Après bientôt deux journées, au fil des animations, les jeunes ont appris à se connaître. Chacun participe au stage avec ses propres aspirations. "Hier, c’était une super journée", raconte Louise qui participe à son premier stage de théâtre. "J’avais un peu le trac. Cette deuxième journée démarre bien et j’espère qu’elle va aussi bien se terminer. Ca m’aide à pouvoir m’exprimer et à avoir un peu moins peur du regard des gens". A 12 ans, Jules a déjà une petite expérience puisqu’il a participé à un stage similaire l’année dernière. "J’aime bien le théâtre parce que ça me permet de m’exprimer autrement qu’avec des mots. Ce que j’ai appris c’est à rester calme et décontracté quand on est en public", termine le jeune garçon.
Boute-en-train, véritable clown, peut-être futur comédien ou alors plutôt réservé et timide, peu importe. Ici, chaque adolescent trouve sa place. "C’est fait pour tout le monde. ce à quoi je tiens vraiment c’est qu’il y ait un regard bienveillant par rapport à chacun et que chacun trouve sa place et ose aller plus loin ses propres limites", précise Colette Régibeau.
Ce stage prend des allures d’exutoire pour les jeunes. Pas de doute, durant 4 jours, l’imagination est au pouvoir à Stavelot. (M.L.)