À Spa, un nouveau mouvement politique joue la carte de l'union sacrée

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La rumeur courrait depuis plusieurs mois. Elle est désormais avérée. À 1 an et 1 jour des élections communales 2024, un nouveau groupe politique est né à Spa. Il n’a pas encore de nom mais on sait déjà qu’il va rassembler plusieurs personnalités locales : des élus d’autres listes politiques et des citoyens indépendants. Objectif: agir ensemble et concrètement au développement de la cité thermale.

Faire de la politique autrement, en rassemblant tout le monde autour d’un projet : faire avancer Spa. C’est un peu la base de ce nouveau mouvement pluraliste né dans la ville d’eau. "Nous nous sommes retrouvés pendant de nombreux mois, à plusieurs, toutes tendances politiques confondues, et nous nous sommes dit qu’ensemble nous allions pouvoir réaliser un vrai projet. Ce n’est pas une question de savoir si une politique convient ou ne convient pas. Vous ne m’entendrez pas dire du mal de qui que ce soit mais par contre, ce qui est important pour nous, c’est que nous ayons une proposition positive pour les Spadois", explique Alda Greoli, membre de ce nouveau parti et actuellement membre du groupe "Les Engagés".

Pas encore de nom de parti, pas encore de candidats officiels ni même de tête de liste désignée, et encore moins de programme. Mais une envie commune : celle d’élaborer des propositions en phase avec les besoins et les moyens de la ville de Spa.

Plusieurs élus actuels font d’ailleurs partie de cette nouvelle liste. Des membres du MR, des Engagés, du PS et de Osons Spa. Comme Alda Greoli (Les Engagés), Yoann Frédéric (PS), Yves Libert (Osons Spa) ou encore Baptiste Grignard (PS). À leurs côtés, des citoyens lambdas, des commerçants, des enseignants, ... un panel représentatif de toutes les couches de la population spadoise. Ils ont été chargés de dessiner les contours du futur programme basé essentiellement sur les retours de terrain.

Quant à la question de savoir si ce nouveau mouvement politique a l’ambition de prendre le mayorat aux prochaines élections, la réponse est toute en retenue. "Notre projet politique, celui que nous pourrons porter lorsqu’il sera rédigé avec les Spadois et les Spadoises, doit être le plus fort possible pour peser le plus fort possible dans une future majorité", lâche Alda Greoli.

Quoiqu’il en soit, il y a un coup à jouer quand on sait que Sophie Delettre, bourgmestre actuelle, ne se représentera pas, tout comme plusieurs échevins aux nombreuses voix. (Renaud Collette)

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