Les premières démolitions de maisons touchées par les inondations meurtrières des 14 et 15 juillet derniers ont débuté à Pepinster. Combien d’immeubles seront démolis ? Combien seront conservés avant restauration ? Une réunion importante aura lieu ce jeudi entre les autorités communales, les compagnies d’assurances, les experts pour le déterminer.
Dans le quartier du pont Walrand, au centre de Pepinster, plus d’un mois après les inondations meurtrières qui ont ravagé la vallée de la Vesdre, c’est comme si le temps s’était arrêté. Le même spectacle de désolation. A quelques mètres de là, la façade cette maison de la rue Hubert Halet s’est effondrée dimanche matin. Heureusement sans faire de blessés. Une entreprise a été appelée en urgence pour sécuriser les lieux. "Nous avons fait tomber le reste de la façade tout en intervenant sur les bâtiments voisins qui sont en train d’avancer !", explique Philippe Godin, Bourgmestre de Pepinster.
Eviter qu’un effondrement semblable ne se reproduise, c’est la crainte des autorités communales qui ce jeudi rencontreront les compagnies d’assurances et les experts pour déterminer quels immeubles seront finalement démolis ou rénovés. Il y a urgence. Pour plusieurs raisons. " Pour la sécurité d’abord ! Mais également sur le plan psychologique. En passant tous les jours devant ces bâtiments, les citoyens revivent le drame qui s’est déroulé chez eux. Il est grand temps qu’on puisse tourner la page. Au moins sous cet aspect des choses", précise Philippe Godin.
La réunion de la réunion de ce jeudi à Pepinster est cruciale. Un bras de fer s’est engagé entre le Bourgmestre et certaines compagnies d’assurances qui pourraient refuser d’intervenir dans les frais de démolition pour les bâtiments qu’elles estiment réparables. (Manu Yvens)