Les audiences judicaires sont publiques et chaque citoyen peut donc s’asseoir sur les bancs de ces salles où est excercé ce troisième pouvoir de l’Etat belge chargé de contrôler et de sanctionner l’application des lois votées et apliquées par les deux autres pouvoirs, le législatif et l’exécutif. Ouvrir les portes d’un palais de justice, c’est donc une manière de rappeler cette accessibilité de la justice au public.
Conférences et permanences figurent au programme de la journée mais aussi procès fictifs, l’un civil, l’autre pénal.
Toutes les portes ne sont cependant pas ouvertes. Dans ce palais de justice en travaux, avocats et services du procureur du Roi cohabitent dans l’exiguité et la proximité. Le ministre de la justice affirme sa volonté de maintenir un palais de justice à Verviers mais les convoyeurs attendent.
A Verviers aussi, le judicaire semble bien être le parent pauvre des trois pouvoirs de l’Etat belge et les visiteurs de cette journée Portes ouvertes n’ont pu que le constater. (B. Lousberg)