Comme c’est le cas dans toutes les communes, celle de Dison a dû faire face à diverses augmentations pour présenter en conseil communal son budget 2023, qui avec des dépenses et des recettes avoisinant les 23,5 millions d’euros se solde par un équilibre parfait, avec donc zéro euros de boni ou de mali, contrairement au budget 2022 qui présentait un boni de 71.000 euros. « Nous l’avons fait ainsi pour démontrer les difficultés pour la commune d’élaborer un budget, car pour arriver à l’équilibre, nous avons dû puiser quelque 400.000 euros dans le fonds de réserve, qui contient encore 500.000 euros » commente l’échevin des finances Jean-Michel Delaval qui qualifie ce budget de prudent.
Ainsi, les dépenses globales sont estimées en augmentation de près de 15 % soit de 3 millions d’euros par rapport à 2022. Dans celles-ci, le personnel pèse lourd, près de 9 millions d’euros, en augmentation d’un million, grâce à trois indexations prévues au cours de l’année prochaine, et l’introduction de chèques repas pour un montant dépassant les 110.000 euros. Du côté des frais de fonctionnement, on note aussi une augmentation de 16%, notamment pour l’énergie : plus 169.000 euros pour le gaz, et plus 201.000 pour l’électricité.
Du côté du budget extraordinaire, celui des travaux et des investissements, on prévoit près de 21 millions d’euros, financés en partie par des subsides et le reste par emprunt. Parmi les gros postes, on note l’extension de la crèche (350.000 euros), l’achat de véhicules, de camions et d’engin techniques pour près d’un million, des travaux rue d’Andrimont (900.000 euros) des travaux au hameau du Husquet pour quelque 2 millions d’euros, des travaux rue de Renoupré (850.000 euros), la rénovation des tourelles de l’église ST Fiacre (1 million d’euros) , la rénovation de l’espace Paulus (1,8 million)etc…
Du côté de l’opposition, le groupe Vivre Dison taxe comme d’habitude ce budget de manquer d’ambition. Ainsi, presque rien n’est prévu du côté des panneaux photovoltaïques. Il n’y a rien non plus en ce qui concerne la mobilité douce. Par contre, il retient comme positif l’instauration de chèques repas et l’augmentation de 1% pour le personnel. (L.B.)