Depuis 2003, les autorités politiques de Trois-Ponts veillent à aider les P.M.E. qui s’installent pour la première fois dans la commune ou qui reprennent un fonds de commerce. La problématique des surfaces commerciales vides ne touche pas que les centres plus urbains mais aussi les villages qui ont tout intérêt à sauvegarder des commerces de proximité et des plus petites boutiques. A leur manière, celles-ci participent à la redynamisation du « centre-ville » et renforcent le tissu social. « Compte tenu du fait que les personnes et les associations déjà installées à Trois-Ponts apportent déjà, via les différentes taxes et redevances, une contribution financière, nous avons décidé de leur faire appliquer un régime particulier sous la forme d’aides lorsqu’elles installent un premier établissement ou reprennent un fonds de commerce. Une des conditions pour y avoir droit est d’exercer la nouvelle activité à titre principal pendant 5 ans minimum. Faute de quoi la prime serait alors restituée », explique le Bourgmestre de Trois-Ponts Francis Bairin.
L’entreprise qui sollicite la prime devra également fournir un plan financier à trois ans et proposer un investissement d’au moins 25 000 euros. Ne sont toutefois pas concernées les entreprises sous forme d’asbl exerçant dans les secteurs financiers, de l’enseignement, de la santé, de l’intérim, des titre-services, de l’immobilier ou encore des professions libérales.
Primes à l’installation et à l’emploi
Le montant de l’intervention communale (de 1 250 euros à 3 750 euros) pourra varier en fonction du profil de l’entreprise selon qu’elle bénéficie déjà d’un subside de la Région wallonne ou pas. Outre ces aides à l’installation, une prime à l’emploi est également proposée par la commune de Trois-Ponts. Le montant de la prime accordée est de 625 € pour chaque emploi créé. Ce montant sera porté à 1.250,00 € si les sièges social et d’exploitation se situent sur le territoire communal. Cette aide sera toutefois plafonnée à 3 équivalents temps plein (ETP) par année et par entreprise, l’année de référence étant celle de la création du nouvel emploi.