Publifin était évidemment au centre des débats du conseil communal de Dison, débats qui se sont déroulés dans un climat serein et constructif si on excepte un énervement du Bourgmestre Yvan Ylieff lorsque Yoann Arnauts (Dire) a pointé du doigt la responsabilité du socialiste André Gilles. «Je rappelle que le MR Georges Pire et le cdH Dominique Drion ne sont pas pour rien dans cette affaire».
Pour l’essentiel, le conseil a discuté d’amendements à proposer à l’ordre du jour de la prochaine assemblée générale de l’intercommunale, le 30 mars. Ainsi, au nombre d’administrateurs qui passent de 27 à 12, le conseil propose que des représentants des travailleurs, soit les syndicats, puissent participer aux conseils d’administration avec voix consultative. Ecolo aurait voulu y ajouter un représentant des usagers, mais devant la difficulté à définir celui-ci, y a renoncé.
Dison envisage aussi d’exiger le report de la nomination de ces administrateurs, car officiellement, aucun nom n’est connu si ce n’est par voix de presse, des informations par ailleurs inexactes. Le conseil ne peut donc voter aujourd’hui pour des noms qui ne lui sont pas connus.
Le conseil propose encore que les rémunérations et avantages de toute nature pour les administrateurs et le personnel de direction de Nethys et de ses filiales soient approuvées par l’assemblée générale de Publifin, et que celle-ci affirme sa volonté de maintenir et de développer toutes les activités actuelles de Publifin et de ses filiales en s’opposant à tout démantèlement sous quelle que forme que ce soit de Publifin et de ses filiales.
A la demande d’Ecolo, il est encore proposé à l’assemblée générale de « démissionner » les administrateurs actuels des filiales Nethys et Finanpart afin de reprendre le contrôle sur l’ensemble de la structure.
Tous ces points ont été votés à l’unanimité, sauf une proposition d’Ecolo visant à solliciter du gouvernement wallon la nomination d’un commissaire du gouvernement. « Il peut déjà le faire, et ne l’a jamais fait. Ca ne sert à rien, sauf de créer un emploi en plus. Moi je veux bien, à condition qu’il ne soit pas rémunéré, mais vous n’en trouverez pas à ce prix là» a répliqué Yvan Ylieff.
(L.B.)