C’est le troisième Verviétois à devenir ministre-président d’un gouvernement. Après André Damseaux et Melchior Wathelet, Pierre-Yves Jeholet a prêté serment ce mardi matin devant le Roi en qualité de ministre-président de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Non sans émotion.
Le Hervien quitte donc Namur pour Bruxelles où siège le parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Il y présentait déjà mardi la déclaration de politique générale où figurent les principaux objectifs du nouveau gouvernement en matière d’enseignement, de culture ou d’aide à la jeunesse. Certaines mesures sont ambitieuses. Mais d’aucun disent que le plus grand défi de cette coalition PS-MR-Ecolo sera de parvenir à la ligne d’arrivée.
"Il faut réconcilier les citoyens avec les élus"
Un défi qu’il va devoir effectuer avec 4 nouveaux ministres. Pierre-Yves Jeholet étant le seul à avoir déjà été ministre au préalable. "C’est peut-être une difficulté au départ mais c’est plutôt une opportunité, estime Pierre-Yves Jeholet. Le monde politique évolue. On le voit avec les jeunes qui manifestent, et c’est tout à fait légitime, on le voit avec les gilets jaunes... et donc, il y a, sur le plan démocratique, des choses à faire. On doit aussi réconcilier les citoyens avec les parlements, avec les élus, avec les gouvernements. Notre tâche est importante donc il faut dire la vérité au citoyen, les regarder en face, droit dans les yeux: ce sera possible ou ce ne sera pas possible parce qu’il y a des choix à effectuer. Et donc, je pense que ce sera plus une opportunité avec de nouvelles personnes en politique".
Une Institution plus efficace
Pierre-Yves Jeholet a critiqué par le passé la Fédération Wallonie-Bruxelles qu’il préside aujourd’hui. Le Hervien l’assume. Pas question pour lui de tuer de l’intérieur l’Institution mais il ambitionne de bouger les lignes pour la rendre demain plus lisible, efficace et performante.