C’est un gag du genre inédit qui a ouvert le conseil communal de Dison hier soir. On sait en effet que lors du dernier conseil, deux conseillers, l’un du groupe libéral Dire, Gérard Ivens, et l’autre du cdH Jean François Montenair, avaient présenté leur démission. Ils devaient donc logiquement être remplacés par des suppléants. Mais à l’appel du nom de Sandrine Hennico qui devait remplacer ce dernier, personne ne répond. Déjà peu banal en soi. Mais le gag devait se répéter lors de l’appel de Mme Dominique Pirard, du groupe Dire. Là aussi, c’est le silence qui répond à l’appel. Embarras des deux chefs de groupe, qui sont sans nouvelle des intéressées. D’autant plus qu’ils sont toujours prêts à lever le siège s’il manque des conseillers de la majorité.
Le scénario ne risque pas de se répéter avec la troisième démission, celle là annoncée pour juin, de l’Ecolo Marc Magnery, pour cause de déménagement. Il a annoncé que sa suppléante sera bel et bien Brigitte Collard, qui fera ainsi un retour au conseil communal.
On notera parmi les décisions prises par ce conseil amputé, une aide apportée aux futurs commerçants qui occuperaient des cellules commerciales vides ou moderniseraient leur commerce existant. Cette aide se monterait à 10% du loyer pendant un an ou à 10% de l’investissement, avec un maximum de 3.000 euros. « Un façon détournée de financer la campagne du PS » lance Yoann Arnauts, du groupe Dire, qui estime que cette mesure aurait pu être prise bien plus tôt. (L.B.)