Hier soir, au conseil communal de Limbourg, l’échevin des finances Jonathan Chanteux a dressé un bilan plutôt positif des finances communales, avec le résultat du compte 2016 qui se solde par un boni de 34.000 euros, malgré une diminution du fonds des communes : "Globalement, la situation financière de Limbourg s’améliore et est sous contrôle, avec un fonds de réserve de plus d’un million d’euros. L’endettement diminue et les investissements augmentent."
Ce satisfecit est approuvé par le groupe d’opposition « Changeons ensemble » qui estime que les finances sont bien gérées au jour le jour, mais reproche quand même l’absence de certaines réalisations prévues.
L’échevin des Finances a aussi pointé du doigt quelques problèmes préoccupants pour l’avenir, comme l’accroissement du chômage à Limbourg et l’explosion des charges pour le RIS, le revenu d’intégration sociale. Ce qui a fait bondir le président du CPAS Philippe Dechesne. "Si la situation sociale est à Limbourg comme dans toutes les communes problématique, le nombre de dossiers est en diminution. Il ne faut pas donner l’image d’une commune où tout le monde est désœuvré, d’autant plus que des outils ont été mis en place comme un service d’intégration et une révision du parc locatif. Et tout cela sans léser les finances communales."
Côté anecdote, relevons cette petite phrase lancée par l’échevin Jacques Soupart, pris à partie par l’opposition pour une question de dérogation donnée à un lotisseur, contraire aux normes urbanistiques du règlement communal concernant la superficie d’un logement. "Tout le monde sait bien que les règlements sont faits pour être contournés" a-t-il lancé, goguenard, mais cette sortie n’a guère été appréciée par ses partenaires libéraux, qui s’en sont désolidarisés.
Enfin, notons que Denis Martin, 27 ans à peine, a été nommé officiellement directeur général, après avoir déjà exercé la fonction pendant quelques mois. (L.B.)