Conseil communal que nous qualifierons de paisible hier soir à Dison, qui a essentiellement tourné autour des finances du CPAS, que son président Régis Decerf a présentées en ces termes. « La situation du Covid-19 a perturbé le CPAS de Dison comme le reste de la société. Les absences du personnel sont plus nombreuses en raison des quarantaines préventives et des maladies. Le travail social, par définition métier de contact, a dû se réinventer et notre maison de repos du Couquemont a appris à vivre selon des normes méconnues et non imaginées il y a de cela un an. Au-delà de la pandémie, le service des finances du CPAS est également en transition. La volonté politique d’y établir une synergie entre les services communaux et ceux du CPAS, couplée à des départs et arrivées de personnel, n’a pas permis de rattraper tout le retard accumulé. L’élaboration du budget 2021 n’a, dès lors, pas été une chose aisée. En effet, n’ayant pas encore le résultat des comptes 2019 et 2020, nous n’avons pas eu la possibilité de les injecter dans le budget, ce qui a engendré un déficit conséquent. »
Ce déficit a été couvert d’une part par une augmentation de l’intervention communale de 101 mille € portée ainsi à 2,6 millions € pour des recettes et dépenses tournant autour de 20 millions €, et aussi un prélèvement de 485.000 € sur le fonds de réserve. C’est ce dernier point qui a cristallisé l’inquiétude de l’opposition. Mais le président s’est voulu rassurant. « C’est purement ponctuel. Un fonds de réserve doit justement servir de coussin en cas de coup dur, et c’est le cas maintenant. Mais nous espérons bien pouvoir le réalimenter au fur et à mesure ». Et l’échevin des finances Jean-Michel Delaval d’ajouter : « Il n’y a pas de crainte à avoir, de toute façon la commune ne laissera jamais tomber sa filiale sociale ». Le budget du CPAS a été approuvé à l’unanimité.
Pour l’anecdote, on notera encore cette motion présentée par le PS et qui va assurément changer la face du monde et faire réfléchir les Chinois : elle propose de dire stop aux camps de rééducation de Xinjiang et à la répression des Ouighours ! (Luc Brunclair)