A Welkenraedt, d’un conseil communal essentiellement consacré à des points d’ordre administratif, l’intérêt est né d’une interpellation de la conseillère du groupe d’opposition « Ensemble » Natacha Mossoux. Celle-ci s’est inquiétée de savoir si Welkenraedt figurait parmi les communes fustigées par le gouverneur pour tarder à mettre à jour le plan d’urgence communal, qui doit l’être chaque année. Un document volumineux, que le bourgmestre Jean-Luc Nix a admis être en train d’être mis à jour, mais que l’administration était débordée notamment à cause des problèmes liés au Covid. « Mais j’ai moi-même participé à deux exercices de mise sous pression dans la cadre d’incidents liés au statut Seveso, et ce fut très formatif » a commenté le bourgmestre. De son côté, Isabelle Stommen, présidente du CPAS, a précisé qu’il y avait auparavant à la Province, une personne chargée de houspiller efficacement les communes pour ces mises à jour, mais que cette personne n’était plus là et n’avait pas été remplacée, d’où un manque d’attention dans les communes pour ce travail supplémentaire.
La même conseillère Natacha Mossoux est revenue sur la proposition d’adhésion de la commune au système « be.alert », refusé jusqu’à présent car la commune possède son propre système d’alerte. « Et bien, j’ai changé d’avis, car le montant de la cotisation a fortement diminué, et ce système s’avère être un bon complément au système communal. Il figurera au budget 2022 » a répondu Jean Luc Nix.
Notons encore le vote unanime et sans discussion de l’avant-projet de construction d’une nouvelle salle de gymnastique aux dimensions permettant la pratique du tumbling, juste à côté du complexe sportif actuel. Il en coûtera quelque 478.000 euros, dont 50% minimum en subsides régionaux, 25 % apportés par la société de gymnastique « La Concorde », les 25% restants étant supportés par la commune. (L.B.)