Mardi soir, au conseil communal de Limbourg, la question de l’augmentation parfois de 30% de certains administrateurs des intercommunales Néomansio et CHR a posé problème, au point que le groupe socialiste s’est retiré une vingtaine de minutes pour mettre au point une position commune. A l’issue de cette suspension, la bourgmestre Valérie Dejardin expliquait que ces augmentations n’étaient qu’une adaptation à la législation fusionnant traitement fixe et jeton de présence.
Mais cette question soulevée par l’opposition « Changeons Ensemble » a mis sur le tapis le problème des traitements effarants accordés à des administrateurs politiques de l’intercommunale Publifin (ex Tectéo), dont… Valérie Dejardin. Celle-ci a très mal pris la chose, et s’est exclamée : « J’en ai marre qu’on salisse toujours les politiques, et qu’on mette tout le monde dans le même panier. Il y a des gens qui travaillent beaucoup dans les intercommunales et qui sont honnêtes. J’en suis. J’ai quitté mon emploi à la ville de Verviers pour celui de bourgmestre, avec une grosse perte de salaire à la clef. Ma rémunération à Publifin me rapporte 1100 euros par mois, ce qui complète mon salaire de bourgmestre. Mais je travaille plus de 60 heures par semaine pour le bien de la commune et des gens, je pense que ce n’est pas usurpé. » Après cette mise au point, la majorité a voté le point, sauf un conseillersocialiste qui s’est abstenu.
2,7 millions d'investissements budgétés en 2017
Par ailleurs, l’assemblée, le conseil a voté le budget 2017 de la commune, qui prévoit un boni de plus de 34.000 euros et plus de 2,7 millions d’investissements. L’échevin des finances Jonathan Chanteux a toutefois pointé comme problématiques les dépenses de transfert (CPAS, zones de police et de secours) qui se montent à plus d’1,6 million, en augmentation de 92.000 euros l’année prochaine. Des dépenses sur lesquelles les mandataires communaux n’ont aucune prise. (LB)