Au conseil communal de Thimister-Clermont hier soir, on était loin de la foire d’empoigne qu’on a parfois l’habitude de voir dans certaines communes au moment de voter le budget annuel. Avec des règlements taxes inchangés (l’impôt des personnes physiques reste fixé à 7,5% et le précompte immobilier à 2600 centimes), la commune du plateau arrive à maintenir un résultat ordinaire positif à l’exercice propre 2024. « Nous arrivons à autofinancer une grande partie des investissements envisagés. Mais il nous faut pour cela en permanence rester vigilants quant au maintien sous contrôle des frais de fonctionnement des services mis en place au bénéfice de nos citoyens », explique l’échevin des Finances Christian Baguette (EIC).
A l’exercice propre, le boni dégagé s’élève à 278 775 €. Les recettes s’élèvent à 8 956 773 € et proviennent en grande partie du Fonds des communes et des deux principales taxes. Les dépenses sont fixées à 8 677 998 € sachant que le principal poste concerne le personnel (43,54%). La charge de la dette reste, elle, tout à fait supportable et raisonnable selon l’échevin des Finances. « Il subsiste, au 1er janvier 2024, une provision de 700.000 € qui a été constituée en vue de compenser la charge future de la cotisation de responsabilisation qui pourrait s’alourdir et grever lourdement les prochains exercices. Pour l’exercice 2024, en fonction du résultat budgétaire, aucun prélèvement ne sera réalisé ».
5.615.762 € à l’extraordinaire
5.615.762 € d’investissements sont inscrits à l’extraordinaire et financés en grande partie sur fonds propres (46,94%), via des subsides (27,59%) et par emprunts (25,46%). Répondant à une question de l’opposition Transition Citoyenne qui s’interrogeait sur le nombre de projets déposés, l’échevin n’a pas voulu en dire plus sur ceux qui se finaliseront en 2024. « Certains sont en cours de réalisation mais les opportunités d’avancement sont parfois imprévisibles » explique Christian Baguette.
D’importants subsides sont toutefois espérés pour plusieurs de ces projets mais ils dépendent en partie des crédits budgétaires de la Région Wallonne. Citons la rénovation de l’église de Clermont, l’extension et la rénovation du tennis sur le site Ruwet, la rénovation de la chapelle Saint-Roch ou encore PIMACI. (Manu Yvens)