"Cela fait plus de 15 jours que la catastrophe a eu lieu sur notre commune et la Croix-Rouge est aux abonnés absents", se scandalise Philippe Godin, le bourgmestre de Pepinster au micro de nos confrères d’RTL. "Un délégué est passé, il y a à peine 2 jours pour nous demander quels étaient nos besoins. Les habitants remarquent cette absence. Ce qu’on leur demande, c’est de nous suppléer, car nous sommes débordés. Il pourrait nous aider à structurer l’aide que nous pouvons fournir aux sinistrés. À cette demande, ils nous répondent qu’ils vont voir ce qu’ils peuvent faire", poursuit-il.
La Croix-Rouge a répondu à cette déclaration au sein d’un communiqué de presse. "Actuellement, nous sommes présents dans 14 zones sinistrées, dont Pepinster. Dès le début de la crise, la Croix-Rouge de Belgique a eu des contacts avec les partenaires locaux de la commune pour proposer son aide en complémentarité ou de reprendre certains dispositifs. Les réponses ont toujours été qu’il n’y avait pas de sollicitations de la part des autorités. À la demande de ces dernières, nous n’avons d’ailleurs pas ouvert de poste médical. C’est un autre organisme qui gère actuellement le poste médical avancé à Pepinster", détaille l’association.
"Depuis le début de la crise, nous travaillons dans les différentes zones sinistrées, et ce dans plusieurs domaines: secours, évacuation, premiers soins, accueil de jour et de nuit, aide au déblayage, tri et gestion des dons en nature, aide psychosociale, distributions alimentaires et de produits d’hygiène, tournées mobiles en porte-à-porte… Des centaines de membres de la Croix-Rouge sont actuellement actifs sur le terrain", souligne la Croix-Rouge. En effet, nous avons pu rencontrer la Croix-Rouge notamment à Ensival lors de la réalisation d’un reportage à propos de l’aide médical de terrain.