La Ville de Herve a voté son budget 2020 qui trace les lignes directrices des projets qui seront menés lors des 12 prochains mois. « On peut qualifier ce budget d’ambitieux, mais aussi de rigueur pour une gestion au quotidien. En rappelant que nous avons diminué la principale taxe, l’IPP de 8,3 à 8% l’année passée », rappelle le bourgmestre Marc Drouguet. Avec quelques grandes lignes qui ressortent dans les investissements de quelques 10.458.644 €, comme le gros chantier de voiries et d’égouttage à Xhendelesse, pour un peu plus de 2,5 millions. « De manière générale Xhendelesse a été délaissée ces dernières années au niveau des voiries. Ici, c’est le gros chantier d’égouttage et de réfection de la rue A. Leclercq, en deux grandes phases, dont le raccordement sur la station de pompage de Soiron », précise Marc Drouguet.
Autre gros dossier sur la table, c’est l’agrandissement de l’école de José. « Il faut dire que le village compte de plus en plus d’habitants. On va ici agrandir légèrement l’école, et surtout enlever les modules qui avaient servis jusqu’à présent pour construire une école en dur, moderne, dotée des dernières technologies pour un confort optimal des enfants. » Budget estimé ici, près de 1,8 million (subsidié à hauteur d’un peu plus d’un million) pour un chantier qui devrait débuter dans le courant de l’année 2020.
« On peut ajouter d’autres projets qui nous tiennent à coeur, comme la Tour panoramique qu Fort de Battice, le site Chapelier, qui annonce le début d’une belle aventure dans ce partenariat public-privé pour redynamiser le centre de Herve et créer un gros noyau attractif, avec notamment 400 places de parking aux abords du centre sportif. Sans compter le schéma de développement communal, avec en point d’orgue la mobilité douce à développer encore plus, en collaboration avec le SPW et d’autres acteurs dans ce domaine-là », explique encore le bourgmestre hervien.
Pour l’opposition EPH, emmenée par Marie-Martine Schyns, pas de blanc-seing évidemment pour ce budget présenté lundi soir. « Quand les marges budgétaires sont minces, il faut être créatif, et pas rester dans la gestion. Etre créatif, pour EPH, ça veut dire notamment travailler davantage avec les citoyens et les conseillers communaux, dans des démarches participatives », souligne l’ancienne ministre. « C’est pour cette raison que nous avons proposé à la majorité de vraiment co-construire avec eux différents projets. Pour EPH, recevoir les informations est bien, mais ce n’est pas suffisant. Notre groupe souhaite pouvoir travailler en amont, pour la participation des jeunes, pour le schéma de développement communal, pour le site Chapelier… En résumé, des éléments positifs, pas de souffle nouveau et une dette qui augmente (même si les faibles taux d’intérêt permettent qu’elle soit « gérée »), et surtout, une méthode qui n’est toujours pas assez participative à nos yeux, aussi bien avec les citoyens qu’avec les conseillers communaux. »
Pour le budget participatif, qui est de 33.000 € pour cette première année, « on ne veut pas vendre du vent ou du rêve à tout prix, on attend la fin du délai our le dépôt des projets, le 15 janvier, et on analysera cela à ce moment-là. Mais ce budget e cette dynamique doit aussi permettre aux citoyens d’appréhender les procédures administratives. Et il est aussi appelé à évoluer au fil des années », conclut Marc Drouguet.