Petit conseil communal hier soir à Dison, où la partie la plus intéressante concernait… les animaux errants. On sait en effet que le nouveau code wallon pour le bien être des animaux impose aux communes de prendre en charge cette problématique. Comment ? Cela reste à définir. Mais l’échevin des finances Jean Michel Delaval a annoncé que la commune de Dison avait prévu un poste de 3.000 € au budget pour cette cause. L’occasion pour lui de fustiger l’irresponsabilité des gens qui adoptent des animaux sans réfléchir aux conséquences, et puis les abandonnent. « Les gens réclament de plus en plus de démocratie. Mais la démocratie, c’est aussi des devoirs civiques à respecter. Il est de plus en plus fréquent que les communes doivent prendre en charge l’incivilité des gens, comme par exemple pour les déchets » déplore-t-il.
On notera également que le président du CPAS Régis Decerf a annoncé que celui-ci avait provisionné une somme de 480.000 € pour pallier aux conséquences futures qu’engendrera la crise sanitaire du Covid.
Enfin, pour l’anecdote, on signalera une motion présentée par le seul représentant MR Frédéric Delvaux, et qui pèsera certainement lourd dans les décisions du gouvernement bruxellois. Celle-ci concerne l’instauration d’une taxe kilométrique dans les artères bruxelloises, qui impactera forcément tous les travailleurs venant de l’extérieur, dont des Disonais. Le conseiller libéral demande donc qu’il y ait à ce sujet une concertation avec les entités fédérées. Une motion bien sûr adoptée par l’assemblée moyennant une simplification apportée par le PS, et l’abstention d’Ecolo qui estime qu’il est temps de revoir la manière de se rendre à Bruxelles. (L.B.)