La Cité du Cwarmê va encore s’embellir dans les mois à venir, grâce aux gros et beaux projets sur la table et votés dans le cadre du budget 2018 jeudi soir au conseil communal. Et là, il y a pas mal de gros dossiers, comme la rénovation de la Villa Steisel (plus d’un million), rénovation de la piscine (420.000 €), mais aussi la prévision, au budget, de la construction d’une nouvelle école aux Grands Prés (2,2 million budgétisés), la revitalisation urbaine du quartier en lien avec Intermills (1.456.000 €), ou encore les réfection de voiries comme la fin de la liaison Hédomont-Lamonriville (820.000 € en tout), l’achat du bâitment de la Fraternité (400.000 €),la réfection du quartier du Pouhon dans le cadre du plan PIC (340.000 €). Le budget extraordinaire est fixé à 8.710.000 €, soit 2,5 millions de plus qu’en 2017, ce qui est dû notamment à la nouvelle école des Grands Prés, qui ne sera sans doute pas construite dans les mois à venir.
« Ces projets ambitieux destinés à améliorer les infrastructures de la Ville ont toutefois un coût important. Nous devrons à l’avenir nous montrer plus attentifs à l’évolution de la dette et des charges qui en découlent. En effet la dette se monte au 31/12/2017 à 26.134.934 € et les charges de celle-ci à 2.048.417 € ce qui représente une augmentation d’environ 8.000.000 € de la dette et de 412.000 € de la charge de la dette par rapport au 01/01/2013 », prévient Jean-Marie Blaise, échevin des Finances et homme de chiffres. Par comparaison, la dette représente aujourd’hui près de 1,5 fois le budget ordinaire de fonctionnement de la Ville (fixé à 18.170.000 pour 2018). Malgré tout, « nous avons pu maintenir tout au long de la législature une situation financière saine sans modifier les deux taxes qui touchent le plus les citoyens (précomptes professionnel et immobilier). Ces deux taux de 7,5 % pour le précompte professionnel et 2.600 additionnels pour le précompte immobilier sont inchangés depuis de longues années », conclut Jean-Marie Blaise qui prévient encore « qu’il faudra toutefois rester très attentif à l’évolution de la dette et des charges qu’elle induit pour maintenir une fiscalité supportable pour les citoyens. » O.T.