27 000 € d'aides pour les associations à Thimister

La crise sanitaire a plongé de nombreuses associations dans le rouge. La recherche de sources de financement est primordiale, question de survie ! Hier soir, la commune de Thimister-Clermont a décidé de les aider sous la forme de subsides allant de 500 € jusqu’à 5 000 €. « Au niveau sportif, les clubs formateurs de la commune ont dû répondre à un questionnaire qui établissait les pertes Covid qu’ils ont subies. C’est sur base de ce formulaire que la répartition des subsides à affecter a été faite. Le nombre de jeunes accueillis au sein des clubs a également été un élément déterminant », explique Alice Jacquinet, Echevine en charge des Sports. C’est ainsi que le club de volley et l’Espoir Minérois recevront 5 000 €. La Royale Elsautoise recevra 2 500 € puisque le club est à cheval sur la commune de Welkenraedt qui devrait l’aider également.

Très actives dans la commune, les associations n’ont pas pu organiser leurs activités annuelles comme prévu. C’est le cas par exemple des comités qui gèrent les salles de villages ou les comités de jeunesses. «  La commune a décidé de ne pas leur réclamer la part communale qu’elles nous doivent qui  s’élèvent à 4580 € », explique le Bourgmestre Lambert Demonceau. » Chaque jeunesse recevra une aide à hauteur de 1.000 € », explique Cécile Huynen, l’échevine de la Jeunesse. Les comités de parents bénéficieront de 500 € chacun. Le Patro sera également aidé puisque la commune prendra à sa charge les frais de leur camp d’été liés à la crise sanitaire (achat de gels, location de chapiteau). Au total, le total des aides de la commune de Thimister-Clermont s’élève à 27 000 €.

L’attribution des subsides sera rediscutée en 2021

Si la ventilation de ces subsides a été votée à l’unanimité du conseil, le conseiller Ecolo Herbert Meyer s’est quand même interrogé sur le système de répartition forfaitaire des subsides. Le manque de transparence, selon lui, de la part de certains comités qui reçoivent de l’argent public a été pointé du doigt. Le Bourgmestre a promis de mettre le sujet, « tabou depuis 40 ans », sur la table en 2021.