C’est la Semaine de la mobilité ! Si elles le souhaitent, les communes peuvent se doter d’un « plan communal de mobilité », une sorte de ligne directrice de leur mobilité future. L’idée est d’améliorer celle-ci, la sécurité routière et le cadre de vie des habitants. Comme Theux et Raeren, Plombières planche actuellement sur son plan communal de mobilité. Nous nous sommes rendus sur place pour comprendre les implications sur le terrain.
La place de Montzen est traversée par plusieurs axes routiers. La circulation est dense. Il est difficile parfois de traverser. Comment sécuriser ce centre de village tout en le rendant plus convivial, en maintenant des places de parking et le kiosque ? Par quoi commencer ? Le défi est de taille. Pour le relever, la commune de Plombières a décidé de réaliser un plan de mobilité. Un plan de mobilité qui hiérarchise les modes de déplacements pour davantage de bien-être des usagers, d’accessibilité et de sécurité.
"L’idée, c’est d’arrêter le tout à la voiture, signale Jonathan Deckers. On appelle ça: "le principe Stop". D’abord prioriser les piétons, les vélos, les transports en commun, puis les voitures également. Il faut savoir qu’on est quand même ici, dans une commune rurale. Sans voiture, c’est très compliqué mais ce n’est pas pour ça qu’il faut mettre toujours la voiture en avant. Sur les places de villages, par exemple, toutes les voitures sont stationnées au milieu de la place alors que cela pourrait être un endroit magnifique pour se promener avec des bancs, des arbres, des espaces de jeu etc".
Prolonger les RAVeL vers les lieux de vie
Et ces actions ont déjà démarré avec, à Plombières, par exemple, la liaison de mobilité douce entre le RAVeL et l’école. Une autre jonction entre le RAVeL et l’école de Moresnet est prévue.
Autre aménagement envisagé: la création d’une chaussée à « voie centrale » entre Gemmenich et Sippenaeken. Comme aux Pays-Bas, la bande centrale est destinée au trafic motorisé. Deux bandes latérales l’encadrent et sont dédiées aux cyclistes et piétons. Vu la faible largeur de la bande centrale, les véhicules doivent donc emprunter les bandes latérales pour se croiser ou se dépasser.
Les entrées de village seront aussi aménagées pour limiter la vitesse des véhicules.
En plus d’être un outil stratégique pour les 10 ans à venir, un autre avantage du plan communal de mobilité – et non des moindres – est d’augmenter la part de subsides de la Wallonie pour réaliser les aménagements de mobilité des communes concernées.
(Au.M)