Un groupement d’agents et de promoteurs immobiliers veut créer 1.200 logements publics en Wallonie, en priorité en rénovant les logements sinistrés par les inondations. Wallog, c’est le nom de cette association, en appelle aux investissements citoyens, mais aussi à la Région wallonne, pour qu’elle réinstaure la loi Taminiaux sur les loyers. Des logements publics qui ne coûteraient rien à la Région, selon un montage financier privés, et qui seraient gérés par les Agences immobilières sociales.
« WALLOG, c’est faire de l’immobilier autrement en créant des logements sans impacter les finances publiques et sans lever de nouveaux impôts », expliquent les responsables de cette association créé depuis près de 15 ans. « Après les terribles inondations du mois de juillet, 38500 habitants ont été touchés. Aujourd’hui, 650 maisons sont à reconstruire en Wallonie. Au-delà de cette catastrophe, notre région connaitra une augmentation démographique d’un million de citoyens attendus en 2030. Soit 300.000 logements à créer en 8 années seulement. Il y a urgence. WALLOG (Wallonie Logement) compte créer un partenariat avec la Région wallonne afin de réunir les 15 investisseurs convaincus du projet. Leur objectif : permettre la construction de logements publics en Wallonie. Une priorité pour tous: la rénovation des milliers de logements insalubres. Près de 250.000 logements sont inoccupés et insalubres en Wallonie. De la sorte, WALLOG compte créer 1200 logements par an, aux loyers abordables pour les citoyens des villes et communes impactées », poursuit Walther Bertrand, directeur général de WALLOG.
Au niveau financier, WALLOG parle « d’un modèle unique en Belgique grâce à un système de crédit hypothécaire innovant et citoyen. Un programme auto-suffisant axé sur un changement législatif et dont les fonds se trouvent à l’intérieur de notre économie. « Plus que jamais, il est temps de placer le logement à l’agenda de la politique wallonne. » La Wallonie compte 3.700.000 habitants pour 1.600.000 familles dont 768.000 personnes seules. Le parc immobilier public en sera rajeuni, entretenu et indirectement sécurisé car les lieux de « squat » seront drastiquement réduits. Les habitants se sentiront en sécurité car la délinquance aura diminué. L’argent des comptes dormants circulera et redonnera une nouvelle dynamique sociale et économique. WALLOG génère aussi de l’emploi dans une région durement éprouvée. Les agences immobilières sociales (AIS) auront gratuitement à leur disposition un staff d’apporteur d’affaires et pourront enfin répondre à la demande cruciale de logements. »