Une bonne nouvelle à Pepinster! Fini pour les citoyens de se rendre à Theux ou à Verviers pour obtenir une photo pour leur carte d’identité ou leur passeport. La commune vient de se doter d’un tout nouveau système. Il permet d’être photographié directement et le service est entièrement gratuit. Il sert surtout à lutter contre la fraude à l’identité.
Audrey Degrange
Demander un passeport ou renouveler sa carte d’identité, ces démarches nécessitent souvent une nouvelle photo. Un passage devant l’objectif toujours un peu stressant tant les critères sont strictes. Sans compter qu’à Pepinster, cela fait longtemps que le dernier photographe a fermé boutique. Pour pallier à ces problèmes, les employés du service population sont désormais autorisés à photographier directement les citoyens grâce à cet appareil. « La photo qui est prise ici devant le guichet est directement implantée dans le système donc dans le programme qui va nous permettre d’envoyer la photo, la signature et les empreintes pour la production soit de la carte d’identité soit du passeport donc là, c’est un lien direct. Et une gain de temps, explique Sonia Midré, Chef de service Population – Etat civil à Pepinster. Nous, nous ne devons plus contrôler les photos puisqu’on sait d’office qu’elles seront correctes. C’est un gain de temps aussi pour les personnes qui ne doivent plus courir chez le photographe. Puis c’est un gain d’argent puisque c’est gratuit. »
Pratique et rapide, ce dispositif permet surtout de lutter contre la fraude à l’identité. « Lorsqu’on contrôle un passeport, la personne est placée devant la machine et il y a une comparaison entre tout un tas de points du visage qui faite entre la photo du passeport et la personne qui se trouve devant l’appareil et là, s’il y a un ou deux points qui discordent, ça ne passera pas donc là, des personnes avec physionomie qui se ressemblent ne pourront pas jouer à se mettre l’un pour l’autre », poursuit l’employée communale.
Avec Crisnée, Oreye, Aywaille et Beyne-Heusay, Pepinster fait partie des communes pilotes désignées par le ministère des Affaires étrangères pour tester le système et le faire évoluer. Seul bémol pour l’instant relevé, l’impossibilité de faire concorder les données pour établir un permis de conduire.