DR - Vedia
Le dossier de candidature du parc national des Hautes Fagnes est prêt, il doit être déposé pour début octobre auprès de la Région wallonne. Un dossier de candidature porté par l’ASBL Région. de Verviers, la conférence des bourgmestres, avec de nombreux autres partenaires que les communes directement concernées. Un gros dossier donc, en phase de finalisation. Avec beaucoup de confiance en tout cas dans le chef de Michel Fransolet, bourgmestre de Jalhay, et membre actif depuis le début dans cette candidature qui pourrait changer la manière de gérer les hautes fagnes. « On est confiants, on a un beau dossier, avec 175 fiches-actions notamment. C’est un gros travail qui a été mené en peu de temps, notamment grâce à un bureau d’études français spécialisés dans les parcs nationaux », détaille le bourgmestre de Jalhay, au moment où il peaufinait encore ce dossier de candidature qui a encore été analysé ce mercredi par tous les partenaires, les communes d’Eupen, Malmedy, Jalhay, Waimes, Raeren, Baelen, auxquelles devraient se joindre Bütgenbach et Stavelot, en plus de la province de Liège, de la Communauté germanophone et les associations proches des hautes fagnes, mais aussi le DNF garant de la préservation de nos Fagnes.
« Il faut souligner que tout le monde s’est entendu, dans un bel ensemble. Surtout au niveau financier. Parce que si nous sommes retenus, avec un budget alloué de 13 millions d’euros, nous nous sommes engagés à hauteur de 20% à répartir sur les partenaires. En sachant que la Province et la Communauté germanophone ont déjà annoncé plus que doubler leur participation attendue, ce qui est à souligner », se réjouit Michel Fransolet. Le (futur) siège social du Parc national se situera sur le site de la Maison du Parc de Botrange. Et si d’aventure le dossier des hautes fagnes n’était pas retenu, tout le travail effectué jusqu’ici ne le sera pas en vain, grâce au dynamisme mis en place ces derniers mois autour d’un projet fédérateur, destiné, rappelons-le, à améliorer avant tout l’accueil des visiteurs, tout en préservant la biodiversité et cet environnement fagnard unique en Belgique. (O.T.)
