Comme d’autres communes wallonnes, Malmedy a été sélectionnée dans le cadre d’un appel à projets Be WaPP afin de s’équiper en matériel de vidéosurveillance. Le but ? Lutter contre la délinquance environnementale et identifier les auteurs d’incivilités qui ont un impact sur la propreté de l’espace public. 8 caméras ont ainsi été acquises et 5 sont déjà installées dans le parc de la Cathédrale, derrière l’ancien Unic, vers les bulles à verre de la rue Joseph Werson et dans le parking du Malmundarium. 2 autres caméras seront aussi installées aux conteneurs à déchets verts à Pont et à Xhoffraix. Une caméra de chasse sera déplacée en fonction des dépôts sauvages qui seraient signalés Le coût d’acquisition de ces 8 caméras s’élève à 15 900 €. « On est fatigués d’avoir des crasses, des déjections, des dépôts qui peuvent être déposés à certains endroits de manière récurrente », explique le bourgmestre Jean-Paul Bastin. Des caméras placées à des endroits stratégiques. « Ce sont des endroits où on a déjà constaté, régulièrement, ce type de dépôts sauvages ou des nuisances de manière répétée. » Les images sont conservées un mois et ne peuvent être visionnées que par des agents assermentés. « Si on constate un jour qu’il y a un dépôt alors seules les personnes autorisées, c’est-à-dire les agents constatateurs de Malmedy qui ont suivi la formation ad hoc, peuvent regarder les images et essayer d’identifier les auteurs et leur infliger une amende pour ne pas qu’il y ait d’impunité. »
De 18 à 26 caméras de surveillance en ville
Les images de ces caméras anti-pollueurs qui peuvent, aussi, si d’autres faits sont constatés, être fournies à la police. « En cas d’agression, de trafic illicite ou autres, ces images peuvent être transmises à la police dans le cadre d’une enquête. Par ailleurs, nous allons renouveler le réseau des caméras de surveillance en ville, elles datent quand même de 2010. La technologie évolue, on veut des caméras qui puissent lire les plaques d’immatriculation même la nuit ou en cas de brouillard et qui couvrent mieux les axes couverts, tout en permettant de mieux identifier les individus, les contours des visages, etc. Ce qui impose qu’on va passer de 18 à 26 caméras plus performantes. » (O.T.)