Limbourg est entrée concrètement dans la première phase de l’opération de développement rural, décidée voici un certain temps déjà. Il s’agit, a expliqué au conseil communal hier soir un représentant de la Fondation rurale de Wallonie qui chapeaute ce type d’opération, de concevoir des projets visant la qualité de vie dans une commune et ses villages, avec la participation active des citoyens. Aller du bas vers le haut, alors que généralement c’est le contraire qui se passe.
Dans un premier temps, un auteur de projet qui sera désigné par la commune très prochainement, va rencontrer des personnes ressources de la ville afin de faire un diagnostic précis de la commune et ses villages. Puis auront lieu, sans doute après l’été, et sur base de ce diagnostic, des réunions villageoises avec pour objectif d’écouter les gens, de récolter des avis et même des premières propositions.
Ensuite, dans une deuxième phase, sera mise sur pied une Commission locale de développement rural qui sera désignée par le conseil communal sur base de candidatures qui peuvent venir de partout. Elle sera composée de 20 à 60 membres. Cette commission sera chargée d’élaborer un programme de développement rural sur base des propositions faites antérieurement, avec cet avantage que les projets retenus seront financés à 80% par la Région wallonne. C’est un processus long, qui peut prendre plusieurs années, et qui implique directement le citoyen dans les décisions.
On notera encore la décision d’acquérir pour 130.000 euros le site des anciennes usine Hoeck au centre de la commune, afin d’y installer un parking et le futur complexe administratif. Projet auquel le groupe Changeons ensemble est opposé, et demande une consultation populaire afin de déterminer la nécessité ou non de ce futur complexe. (L.B.)