PCDR pour plan communal de Développement rural, l’outil existe depuis une quarantaine d’années déjà. Son objectif ? Dynamiser les communes rurales et semi-rurales en développant des projets initiés par la population elle-même.
Audrey Degrange.
Prendre le pouls de ses habitants, la Ville de Limbourg est y habituée en témoigne encore la rénovation du centre de Dolhain. Se doter de ce PCDR s’inscrit donc aujourd’hui dans une certaine continuité. "La ruralité, c’est un élement important à Limbourg, souligne Valérie Dejardin, Bourgmestre de l’entité. C’est quelque chose qui doit être défendu ainsi que le bien-être des habitants qui y vivent. Ce PCDR permettra d’analyser la qualité de vie des Limbourgeois dans différents secteurs et je pense que c’est important, à l’heure actuelle, de les consulter."
Pour mettre en place cette opération, les communes sont accompagnées par la Fondation Rurale de Wallonie qui les aide à rédiger un programme communal de développement rural basé sur le diagnostic posé par les Limbourgeois. "Ils sont amenés à se prononcer sur leurs besoins, sur leur vécu dans la commune, détaille Mathilde Pauqué, Agent de développement local - Fondation Rurale de Wallonie. Dans un premier temps, on leur demande de mettre en avant les points forts et les points faibles de la commune sur base d’une analyse socio-économique qui a été réalisée par un bureau d’étude indépendant."
D’ordinaire, des réunions d’information et de consultation sont organisées pour rencontrer les citoyens. La crise sanitaire oblige la fondation et la commune à s’adapter. C’est donc via une enquête éditée dans le bulletin communal et une consultation en ligne que les habitants vont pouvoir se prononcer. "On les invite à se connecter à l’adresse www.limbourgjeparticipe.info et là, ils peuvent répondre à différents questionnaires sur base des thématiques qui les intéressent. Ils seront guidés par une petite capsule vidéo qui leur expliquera le contenu", poursuit Mathilde Pauqué.
Ce questionnaire sera accessible durant un mois et demi. Ensuite, si la situation le permet, la réflexion se poursuivra autour de rencontres qui déboucheront sur la création d’une commission. Elle sera chargée de mettre en oeuvre les projets portés par les villageois pour les quinze prochaines années.