L’ATL, l’Accueil Temps Libre, vit une période plutôt difficile. Depuis plus de deux ans, les différents acteurs du secteur regroupant les centres de vacances, l’accueil extrascolaire et les écoles de devoirs, ont entamé une réflexion en vue d’une réforme profonde. Mais malgré des heures de réunion, une note qui leur a été transmise ne répond pas du tout à leurs attentes. Ils craignent pour leur avenir.
« Enfance malmenée, enfance en danger », c’est ce qu’on a pu lire sur les pancartes de différents membres du personnel d’écoles de devoirs de Verviers. La phrase est forte, mais elle résume le sentiment des différents acteurs des secteurs de l’Accueil Temps Libre. Ces derniers revendiquent de pouvoir prendre le temps de construire collectivement cette prochaine réforme ambitieuse et complexe sans être mis sous la pression d’un agenda politique. Mais malgré 41 réunions, ils ont le sentiment aujourd’hui de ne pas avoir été écoutés. « Nous n’avons pu lire qu’une note. Et dans cette note, on ne tient pas compte de ce que nous avons pu dire. On a donc décidé de marquer le coup car, quand le texte sortira, il sera trop tard », lance Sakina De Rechain, la directrice du Centre Culturel Educatif Verviétois.
Aujourd’hui, qu’ils soient centres de vacances, accueil extra scolaire ou écoles de devoirs, ils sentent leur avenir menacé. Dans cette note, la notion de temps libre disparaîtrait. L’offre serait centralisée, tout devrait se faire au départ et dans l’école, la quantité primerait sur la qualité. Tant de formules qui ne peuvent correspondre à la réalité du terrain selon le secteur. (M.B)