Une hausse de 25%. Les bibliothèques publiques enregistrent une hausse de 25% de prêts de livres selon les dernières statistiques de 2017 de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Alors que les ventes de livres s’érodent et que de nombreux ouvrages sont disponibles en format numérique, les bibliothèques ne désemplissent pas. Comment font-elles pour se démarquer ? Pourquoi leur lectorat est-il en hausse? Nous avons poussé la porte de la bibliothèque publique de Herve pour tenter de le savoir.
Le papier privilégié pour les BD et ouvrages jeunesses
Et à Herve, les derniers chiffres indiquent aussi une croissance. Les Herviens sont plus de 200 nouveaux lecteurs chaque année à lui faire confiance pour leurs livres. Si la bibliothèque enregistre certains départs, le nombre de lecteurs ne fait ainsi qu’augmenter. Dans cette commune de près de 18.000 habitants, 38.000 prêts de livres sont enregistrés chaque année. Parmi les livres plébiscités? Les ouvrages jeunesse et les BD. "La bibliothèque permet d’avoir un grand éventail de toutes les bandes dessinées actuelles, explique Mathieu Charlier. On peut en changer à petits prix. On découvre aussi beaucoup de choses. Beaucoup plus que si on achetait l’une ou l’autre édition particulière".
Bien plus que des lieux de prêt
Certains viennent aussi pour la convivialité du lieu. "Les bibliothèques ne font pas que prêter des livres. C’est un endroit où plein de gens se croisent, échangent... C’est devenu un acteur culturel dans la ville. On fait aussi la promotion de la lecture, de la crèche aux maisons de repos, en passant par les secondaires", détaille Dominique Piron, bibliothécaire à Herve. (Au.M)