La boîte à vrac a été inaugurée il y a quelques semaines seulement à Lontzen. À premiere vue, on pourrait croire à une épicerie plus ou moins ordinaire. Mais la façon dont elle a pu ouvrir ses portes est particulière. C’est grâce à la solidarité qu’Annick Schauergans a pu changer de vie. D’infirmière, elle a voulu devenir son propre patron. " C’est une aventure qui a commencé au mois de juin. J’ai eu l’idée d’ouvrir cette épicerie. Mais nous n’avions pas spécialement les fonds nécessaires pour y arriver. J’ai donc décidé de lancer un crowdfunding. Je ne m’attendais pas à autant de solidarité. Je me doutais bien que la famille et les amis suivraient mes pas, mais des personnes que je ne connaissais pas ont participé à l’aventure, et nous voilà", précise la gérante.
Le crowdfunding n’aura donc duré que quelques semaines. Ce qui a plu au public, c’est la base de ce magasin, le vrac. Le consommer moins et consommer local pour consommer mieux reste très en vogue et manquait dans la région. " J’avais cette impression qu’il fallait qu’on revienne à la relation avec le client. C’est très important pour moi. On peut ici acheter en petite quantité, c’est le privilège du vrac. On achète que ce que l’on souhaite. Je ne pousse pas, non plus, à la consommation."
Le soutien aux producteurs locaux, essentiel durant cette crise
Annick voulait aussi soutenir les producteurs locaux. Avec une crise comme celle que nous vivons, il était encore plus essentiel pour elle de mettre en avant leur matière première.
Au-delà de la vente, la boîte à vrac proposera bientôt des ateliers créatifs autour du savon, du shampoing et des produits ménagers. Des ateliers pour une cuisine plus saine seront aussi au programme. (M.B)