L'eau ne viendra pas à bout du Spirit of 66

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Le Spirit of 66 n’est plus à la fête pour le moment. Fermé à cause du Covid, le café-concert connu dans le monde entier est maintenant porte close à cause des inondations. Et il y a quand même pas mal de travaux à prévoir. 

Vous avez connu le Spirit of 66 comme ça, voilà à quoi il ressemble aujourd’hui. Les dégâts auraient pu être pire, l’eau a été freinée dans sa course.

"Les dégâts sont à la fois importants et limités parce que ça aurait pu être pire. On a eu que 40 cm d’eau dans la salle grâce au volet derrière nous, qui est un vieux volet de 50 ans mais qui est ultra solide et qui, apparemment, était bien hermétique, alors qu’il y a eun 1m60 d’eau à l’extérieur. Il a bien fait barrage. Par contre, les loges, les caves et tout ça, c’est complètement dévasté. Là, il ne reste plus rien.", explique le patron du Spirit Francis Geron.

La célèbre cave du temple du rock où chaque artiste qui passe dépose une trace de son passage n’a pas été épargnée. Certains graffitis ont déjà disparu et pour les autres, leur avenir est incertain.

"Moi je n’ai pas l’intention de les repeindre. Maintenant, on ne sait pas comment les murs vont sécher, ça dépendera. Si on doit enlever le plâtre, fatalement les graffitis partiront avec. Malheureusement les portes qu’on a du jeter parce qu’elles sont gonflées, tous les graffitis qu’il y avait dessus, tout ça n’existera plus. En tout cas, mon intention, c’est de garder les graffitis. Mais à ce stade-ci, je ne sais pas dire si ce sera possible ou pas."

Rouvrir...mais quand ?

Francis Geron tente quand même de rester optimiste par rapport à la réouverture, même si ça ne dépend pas que de lui.

"Il y a des jours où j’espère pouvoir faire les concerts au mois de septembre, peut-être mi-septembre ou au mois d’octobre, je ne sais pas. Maintenant, le problème c’est qu’il va falloir trouver des artisans pour faire le travail qu’il y a à faire. Tout le monde dans la région est absolument débordé, en plus pour le moment, on est encore dans les congés du bâtiment. Si on pouvait commencer demain à faire les travaux, c’est un peu près certain qu’on pourrait ouvrir au mois de septembre. Mais ça ne dépend pas de moi, il faut que je trouve les gens pour le faire." 

Malgré tout, cette situation ne lui fait pas perdre sa bonne humeur. "Il n’est pas question d’abandonner, on survivra, we will survive." (Marie Halkin)

 

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