Le Tennis Couvert de Maison-Bois, situé sur les hauteurs de Verviers, disposera-t-il enfin d’une salle polyvalente? Un lieu où, comme avant, on pourrait à nouveau accueillir quelques événements comme des salons. Pour cela, il faut remettre cet espace aux normes. La première demande de permis d’environnement pour 1999 places s’était heurtée à un refus des communes concernées à savoir Theux, Verviers et Pepinster mais aussi à l’opposition des riverains. L’asbl a remis le travail sur le métier. Une nouvelle demande a été introduite fin décembre avec une importante modification. "Nous avons réduit drastiquement la capacité de 1999 à 1000 personnes", explique Audric Collette, administrateur de l’asbl Tennis de Maison-Bois. "Les pompiers autorisaient même 1200 personnes dans leur rapport mais nous avons décidé de prendre des mesures de sécurité supplémentaires et fixer à 1000 la capacité maximale."
Avec moins de public, la mobilité autour de Maison-Bois sera plus fluide. L’asbl rassure les plus sceptiques : les gros événements seront rares. "Pour la capacité 1000 personnes, nous avons demandé uniquement deux événements l’année, ce qui est très peu. Nous avons demandé, par contre, en 2 x 10 événements, tout ce qui concerne les mariages, banquets d’une part, et les salons, événements caritatifs, de l’autre comme le Télévie ou le salon Zen-Topia par exemple, que nous aimerions à nouveau accueillir si le permis est octroyé", détaille Audric Collette.
Autre point d’ajustement : les zones de parking. Malgré les 18.000 mètres carrés que compte le site, il a fallu trouver de l’emplacement ailleurs. Avec pour objectif : éviter que le public ne se parque le long de la route ou devant des habitations. "On a signé des conventions de droits d’occupation de parkings avec des partenaires qui se trouvent sur la Drève de Maison-Bois pour augmenter cette capacité parking", précise Audric Collette.
Enfin, les nuisances sonores inquiétaient aussi les riverains. La solution est toute trouvée grâce à un décibelomètre. Le projet prévoit également la construction d’une station d’épuration. L’enquête publique se terminera le 18 janvier prochain.
Renaud Collette